SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le management actuel ne répond plus auxa4entes des salariés. Que l’on soit cadre-manager ou technicien-managé les méthodes de management actuelles ne répondent plus à nos attentes. On peut même affirmer qu’elles sont contre-productives. Les cadres ne sont plus sollicités sur leur dimension technique mais essentiellement sur des critères principalement quantitatifs. Les conditions de travail sont négligées ; le contenu du travail mis au second rang. Tous les salariés sont touchés par les nouvelles méthodes managériales qui se traduisent par une intensification considérable du travail.

La règle de l’urgence s’impose partout. Les nouvelles technologies informatiques accompagnent cette urgence et s’insinuent dans le quotidien, dans l’espace privé du salarié. Les managers se voient noter au regard de la mise en œuvre de cette urgence. Les organisations sont soumises à une logique de ratios financiers court-termistes. La publication des résultats devient l’épée de Damoclès des managers. La réalité complexe du travail s’en trouve faussée.

Dans la réalité c’est la conjugaison des variables informelles qui crée la richesse dans l’entreprise. Ces variables informelles se traduisent par la manière dont les salariés se coordonnent sur le terrain, les vrais modes opératoires de travail, la communication entre les équipes.

Pour les Directions Générales tout serait donc mesurable et quantifiable. Les indicateurs, tableaux de bord, standards sont supposés rendre compte d’un travail qui se mesurerait donc à l’aune de ces résultats.

Ce qui n’est pas mesurable n’existerait donc pas !

On assiste à une véritable fascination de la part de nos directions pour des modèles managériaux importés du Japon ou des Etats-Unis. On voit se développer des pratiques consistant à analyser les modes de gestion et d’organisation des autres entreprises afin de s’en inspirer (benchmarks). Le lean-management (management sans gras..) est devenu une véritable religion !

Le résultat est que le mal-être au travail progresse.

Ces méthodes de management s’avèrent au final non rentables pour l’entreprise.

Nous devons tirer, managers et managés, à partir de nos situations réelles de travail des axes revendicatifs et des actions à engager pour les atteindre. Nous devons exiger un management assis sur la réalité du travail.

Nous devons faire aboutir la reconnaissance de nos technicités et de

notre expertise. Le travail doit redevenir au service de l’humain et non l’inverse. Nous avons à reconquérir notre droit d’expression, notre liberté de

parole.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Nouvelle image   Ce 24 juin, les salariés de Fralib sont en lutte depuis 1000 jours sur le site de leur usine à Gémenos où ils se préparent à accueillir en fin de semaine d’autres salariés en luttes. La veille, un concert de soutien aura lieu à Martigues.

C’est un cap hautement symbolique que franchissent aujourd’hui les salariés de Fralib. Mille jours ont passé depuis que le 28 septembre 2010, la direction d’Unilever a annoncé aux 182 salariés directement concernés qu’elle fermait l’usine de fabrication de thé et d’infusions. Presque trois ans durant lesquels, jamais, les travailleurs de Fralib n’ont renoncé à faire valoir leurs droits et à défendre l’idée et le projet d’une reprise d’activité sur le site. Ils ont créé une Scop, les collectivités territoriales sont au soutien, la justice leur a donné raison à trois reprises face à Unilever. Mais ce dernier, géant mondial de la distribution des biens de consommation courante, ne cède pas. La lutte du pot de fer contre le pot de terre se poursuit.

Vendredi 28, le site accueillera un « carrefour des luttes » au cours duquel de nombreux salariés qui refusent la casse sociale des plans d’austérité et se battent pour sauver leurs emplois viendront témoigner, échanger et partager autour de leurs expériences. « (...) Arcelor Mittal, Goodyear, PSA, Pilpa, Fraisnor, Val D’Aucy, Continental Nutrition, Moulins Maurel, Chocolaterie de Bourgogne, Brasserie de Champigneulles, Téréos, Kem One, Lyondel Basel, Sanofi, Ford… la liste est longue de boîtes où s’exprime la résistance à la casse. Ce mouvement dépasse l’industrie : Grand Conseil de la Mutualité, Virgin, ICTS, Air France… Dans ces combats les salarié-e-s interpellent les pouvoirs publics et politiques sur les mesures qu’ils doivent prendre à tous les niveaux (ville, département, région, Etat) pour arrêter ce massacre et aider au développement des luttes, et pour ouvrir des perspectives : appropriation sociale et publique,

nationalisation… », explique l’intersyndicale CGT CFE/CGC de Fralib dans son communiqué.

La veille, à Martigues, HK et les Saltimbanks, Los Fralibos, Gari Greu et les Red Lezards se partageront la scène d’un « Concert des luttes » à Martigues au cours d’une soirée soutenue par le Front de gauche. La fiesta sur scène sera précédée de deux heurs de débat « avec les acteurs des luttes sociales, syndicalistes des Fralib et du site Pétrochimique » de Fos.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

Hindustan Lever Ltd, une filiale indienne de la multinationale Néerlando-britannique Unilever, ainsi que la multinationale américaine Monsanto ont recours, à grande échelle, au travail des enfants dans la production des semences de coton en Inde. Un nombre estimé à 25.000 enfants, surtout des filles, travaillent en moyenne de dix à treize heures par jour pour Hindustan Lever, et environ 17.000 enfants travaillent pour Monsanto et leur filiale indienne Mahyco.

Ces enfants ne reçoivent aucune éducation, gagnent moins de 40 centimes d’euro (Rs. 20) par jour et sont exposés à des pesticides toxiques (comme Endosulphan) pendant leur temps de travail. Plus de 11.000 enfants travaillent dans des conditions similaires pour les multinationales Syngenta (Suisse), Advanta (néerlando-britannique) et Proagro (détenue par le groupe Allemand Bayer).

Ce sont les conclusions de l’enquête effectuée par un chercheur indien, Dr. D. Venkateswarlu, pour le Comité indien des Pays-Bas.

Graines de coton: l’emploi principal des enfants !

  Unilever et Hindustan Lever

Unilever a informé la presse néerlandaise qu’il souhaite contribuer à trouver une solution au problème du travail des enfants dans la production de coton en Inde. Pourtant, dans leur communiqué de presse du 5 mai 2003, ils rejettent l’accusation de recours au travail des enfants.

Dans ce communiqué, ils affirment que les ONGs n’ont pas cherché à contacter Hindustan Lever. Mais ceci est faux. En Février 2002, les représentants du Comité Inde des Pays-Bas (ICN), la Confédération des syndicats néerlandais (FNV), Novib, Amnesty International Pays-Bas et l’ONG Fondation MV de l’Andhra Pradesh ont discuté de la question avec Unilever.

Unilever avait promis de poursuivre ce dialogue entre Hindustan Lever et la fondation MV. Mais cette promesse n’a pas été tenue.

Le jeudi 15 mai 2003, les représentants de ces mêmes organisations ont à nouveau rencontré les représentants d’Unilever à Rotterdam.

En Mars 2002, Hindustan Lever (HLL) a vendu sa « section semences » à sa filiale Paras Extra Seed Growth Seed (PEGS) et a formé une co-entreprise avec Emergent Genetics, une société de biotechnologie du secteur des semences basée aux Etats-Unis. Hindustan Lever détient 26% des parts de la société PEGS. Le reste est détenu par Emergent Genetics qui a aussi un accord de licence auprès de Monsanto pour l’utilisation de son gène BT terminator.

L’accès au produit BT Bolgard de Monsanto semble être indispensable commercialement pour le secteur de la semence de coton

Campagne européenne « Halte au travail des enfants – Leur place est à l’école »

Cette semaine, la campagne « Halte au travail des enfants – Leur place est à l’école » commence en Allemagne, en Hollande et en Irlande. Il s’agit d’une campagne de trois ans lancée par Concern en Irlande, Agro-Action en Allemagne, Hivos d’Inde et en Hollande le syndicats des enseignants, le Conseil indien de Hollande, la Confédération des syndicats.

La campagne s’inspire et travaille en étroite collaboration avec MV Foundation qui a oeuvré à ramener 150.000 enfants employés, à un enseignement à plein temps. L’Etat indien d’Andhra Pradesh a légiféré pour bannir le travail des enfants et se prononcer en faveur d’un enseignement à plein temps.

 

 

CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :

http://www.terresacree.org/actualites/module-mere-comment-va-la-belle-bleue-1643/actualite-boycott-monsanto-enfin-la-liste-des-marques-complices-assassines-109019?filtre=recherche

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #INFO importante usine

Un clic sur l'image pour prendre connaissance du tract!CRS

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Unilever Monde

UNILEVER dépense 4.5 milliards de dollars pour augmenter sa participation dans Hindustan.

Le néerlandais Unilever a annoncé qu'il augmente sa participation dans sa filiale indienne Hindustan Unilever de 52,48% à 75%.
Selon les termes de l'accord, Unilever paye 600 INR (11,23 USD) par action à Hindustan Unilever. L'offre correspond à 487 004 772 parts, soit 22,52% de participation.
Cette acquisition représente une étape supplémentaire dans la stratégie d'investissement d'Unilever dans les marchés émergents.
Le potentiel de croissance significatif d'un pays de 1,3 milliard d'habitants fait de l'Inde une priorité stratégique à long terme pour l'entreprise.
Hindustan Unilever, basée à Mumbai, Maharashtra, est la plus grande entreprise de biens de consommation de l'Inde et est impliquée dans les segments alimentaires suivants: sel Annapurna et farine, café Bru, thé Brooke Bond, courges Kissan, ketchups, jus de fruits et confitures; thé Lipton, soupes et nouilles Knorr, dessert glacé de Kwality Walls, articles de boulangerie et crème glacée Magnum.
Hindustan Unilever a déclaré un CA de plus de 270 milliards INR (3,8 milliards EUR) et un bénéfice net de plus de 38 milliards INR (0,5 Md EUR) pour l'exercice clos le 31 mars 2013.
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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

Le Tribunal Correctionnel de NANTERRE vient de relaxer ce jour notre camarade Gérard CAZORLA Secrétaire CGT du Comité d’Entreprise de FRALIB, qui était poursuivi par le Groupe UNILEVER pour diffamation.

 Le Tribunal a pris en compte le contexte dans lequel les propos estimés par le Groupe UNILEVER comme étant diffamatoire avaient été tenus, et a retenu la bonne foi de notre camarade.

 Il s’agit d’une nouvelle victoire des salariés et de leurs représentants en lutte depuis 980 jours pour le maintien de l’activité industrielle et de leurs emplois faces aux manœuvres, pressions et tentatives d’intimidations de la part de la société FRALIB et du Groupe UNILEVER.

 Cette décision de justice nous conforte dans notre détermination pour poursuivre notre combat juste et légitime.

 Alors que la justice lui impose de présenter un nouveau PSE, FRALIB refuse de le faire.

Nous l’avons assigné devant le juge de l’exécution du Tribunal de Grande Instance de NANTERRE pour qu’une astreinte soit fixée et l’obliger à respecter les décisions de justice de notre pays.

Cette affaire sera évoquée le 16 juillet prochain à 9h30.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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