SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« C’est du jamais-vu » : Grève massive des conducteurs de bus de Lacroix pour les salaires

Depuis lundi 26 février, près de 90 %, des conducteurs de bus de l'entreprise Cars Lacroix dans le 95 sont en grève pour réclamer des augmentations de salaires. Cette première grève depuis 70 ans pour l'entreprise, s'est arrêtée ce mercredi après trois jours et pourrait repartir dans les prochaines semaines.

Transports

Crédits photo : Révolution Permanente

C’est une première depuis 1952 pour l’entreprise Cars Lacroix dans le Val d’Oise (95). Depuis ce lundi 26 février, 90 % des conducteurs de bus sont en grève pour réclamer des augmentations de salaires. Alors que l’inflation persiste, ils réclament 5 % d’augmentation et 600 euros de prime. Selon les salariés mobilisés, le mouvement devrait s’arrêter ce mercredi, mais il pourrait repartir le mois prochain en étant plus préparé.

À l’origine de la colère, ce sont des salaires qui ne suivent pas l’inflation tandis que les conditions de travail se dégradent. « On est la suite aux NAO (négociations annuelles obligatoires) qui se sont mal passées. On a vu le bénéfice exorbitant de cette entreprise qui ne nous laisse que des miettes. Il y a un ras de bol complet » expliquent ainsi les délégués syndicaux CGT et CFTC. En effet, alors que l’inflation sur l’année 2023 a été de 4,9 % avec les prix alimentaires qui ont augmenté de 11,8 % en moyenne, la direction a proposé une hausse des salaires de seulement 3,9 % dans le cadre des NAO 2024, entérinant ainsi une perte de « salaire réel » pour les salariés du groupe.

Face à cette annonce, la colère a rapidement explosé dans le groupe WhatsApp des conducteurs de bus dont les salaires oscillent autour des 1600 euros nets. Trois des quatre organisations syndicales (CGT, FO, CFTC), poussées par la jeune section CGT créée il y a un seulement un an, ont alors déposé un préavis de grève. Ce lundi, jour de rentrée des classes, ce sont plus de 160 des 180 conducteurs en CDI (hors arrêts-maladies) qui se sont mis en grève.

Devant l’entrée du dépôt, de nombreux grévistes dénonçaient des conditions de travail qui ne cessent de s’empirer, comme le décrit Christopher : « On a jusqu’à 14 h d’amplitude, certains collègues travaillent de 7 h à 21 h sans pouvoir rentrer chez eux pendant leur pause à cause du prix de l’essence. Récemment, de plus en plus de chauffeurs craquent et sont en arrêt-maladie, parfois pendant un à deux ans ».

Effectivement, ces dernières années, le nombre d’arrêts-maladies a explosé dans l’entreprise, alors que dans les années 2010, il n’y en avait jamais plus de 20, actuellement, ce sont plus de 40 chauffeurs qui sont arrêtés tandis que certains mois ce chiffre frôle la soixantaine.

Après la récente vague de grèves dans les transports en Île de France fin 2023 pour des augmentations de salaires et de meilleurs conditions de travail, c’est une nouvelle grève locale qui vient d’éclater dans le 95. Plusieurs ex-grévistes de Keolis Montesson se sont ainsi déplacés pour venir soutenir leurs collègues et partager leur expérience : « On est venus soutenir nos collègues de Lacroix, ils vont connaître les mêmes choses que nous qui avons fait 6 semaines de grève reconductible. Il faut que tout le transport se lève pour suivre ce mouvement-là et l’inscrire dans la durée ! ». Un discours juste qui permettrai de dépasser l’isolement de ces grèves locales.

Si le mouvement s’arrête ce mercredi, celui-ci pourrait néanmoins redémarrer en mars selon les grévistes, en étant mieux organisé avec notamment la mise en place d’une caisse de grève en ligne. Alors que, dans les bureaux, la direction joue la sourde oreille, il faut faire jouer le rapport de force et s’organiser pour inscrire le mouvement sur la durée, seule méthode à même de faire plier le groupe Lacroix.

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Grève : l’usine Bosch de Mondeville à l’arrêt contre la menace de suppression d’emplois

Depuis hier, l'usine Bosch de Mondeville dans le Calvados est à l’arrêt dans le cadre d'une grève contre le rachat de l’usine qui annonce d’ores et déjà des licenciements et une dégradation des conditions de travail, alors que Bosch a engrangé 92 milliards d’euros l’année dernière.

Métallurgie

Crédit photo : Bosch Mondeville

Environ 400 salariés de l’usine Bosch de Mondeville, près de Caen, sont en grève depuis ce mardi à 6h. Près de 80% des salariés de cette usine de pièces automobiles - qui en compte aux alentours de 500 - ont donc cessé le travail, afin de manifester leur opposition au rachat de l’usine. Une mobilisation d’une très grande ampleur, dans une usine qui n’avait pas connu de mouvement depuis plusieurs décennies.

Les travailleurs manifestent en effet leur opposition au plan de revente de leur usine, prévue dans les mois qui arrivent. L’intersyndicale SUD industrie, CFTC métallurgie, CFDT et CFE-CGC, à l’initiative de la grève, rapporte ainsi que la direction de l’entreprise propose deux repreneurs potentiels : « Mutares et Telma. Cela ne nous convient pas. » Raison pour laquelle il a été décidé de « [bloquer] les entrées dans l’usine ». Pour l’heure, la grande majorité des travailleurs participent à la grève, avec pour conséquence que « toutes les lignes de production sont à l’arrêt ».

Les travailleurs s’opposent en effet dans la grande majorité à cette revente, non seulement parce qu’elle se fait sans leur accord, sur des bases totalement floues, mais également parce qu’elle s’accompagne d’un plan de compression des effectifs. Ce sont ainsi cent emplois qui seront supprimés dans les mois qui viennent « en trois vagues : le 1er mars, le 1er mai et le 1er juillet ». En parallèle, l’entreprise menace de fermer complètement le site si elle ne trouve pas de repreneur, espérant ainsi convaincre les travailleurs d’accepter une dégradation de leurs conditions de travail si ils ne veulent pas perdre leurs emplois.

Bosch a pourtant réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 92 milliards d’euros. La liquidation de l’usine de Mondeville n’intervient donc pas en raison d’une crise ou de difficultés financières de l’entreprise, mais s’inscrit au contraire, selon le délégué syndical CGT Laurent Dorian, dans un objectif de « délocaliser la production dans les pays de l’Est, voire en Inde » afin d’accroître les profits engrangés par les actionnaires de la compagnie.

Les salariés exigent donc pour l’heure le droit d’intervenir dans le choix de repreneur que fera la direction et dans les détails de l’accord que Bosch scellera avec le nouveau propriétaire. Estelle Schneider, représentante du personnel, explique ainsi qu’ « il faut absolument que le groupe redéfinisse les contours du projet, qu’on se remette autour de la table. Et surtout, aujourd’hui, c’est la demande de tous les salariés : que la direction nous assure qu’ils n’iront pas à l’encontre de la volonté des salariés », une revendication partagée par Mickaël Juraschek, représentant syndical Sud Industries : « On doit avoir le choix, tout simplement ».

Surtout qu’une des entreprises proposées pour reprendre l’usine, Mutares, a un triste palmarès. Estelle Schneider explique ainsi que « toutes les usines et magasins Lapeyre employaient environ 3500 salariés. Ces 3500 salariés sont passés sous pavillon Mutares et depuis, ils vivent un désastre dans des conditions sociales très difficiles, ce sont des fossoyeurs de la question sociale ».

A l’heure où les profits du patronat s’accumulent aux dépens des conditions de travail et des salaires, ce genre de mouvement, qui met à l’arrêt une usine entière, permet de rappeler une vérité indéboulonnable : sans les salariés, les patrons sont totalement impuissants.

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Un dirigeant de la CGT convoqué à la gendarmerie pour un collage d’affiches sur une poubelle

Philippe Vivien de la CGT de Falaise (Calvados) a été convoqué le jeudi 22 février à la gendarmerie après une plainte déposée par un élu local LR pour collage d’affiches sur des containers à bouteilles. Une attaque qui s’inscrit dans une offensive anti-syndicale générale dans le pays.

Répression syndicale

Crédits photos : Philippe Vivien

Le jeudi 22 février à 16 h 30, Philippe Vivien, membre de la commission exécutive de l’Union Locale CGT de Falaise (Calvados), a été convoqué à la gendarmerie suite à une plainte pour avoir « collé des affiches sur des containers ». Philippe est syndiqué à la CGT depuis 35 ans, et il a travaillé pendant 40 ans chez PSA-Stellantis. Il nous a raconté comment six gendarmes sont venus à l’entrée de la brigade pour ouvrir la barrière. « C’était comme si j’avais commis un crime : ils ont pris les empreintes de tous les doigts, un relevé ADN et la grandeur de mes godasses ». L’entretien avec l’adjudant-chef a duré « une bonne heure », au cours duquel il lui a été annoncé que la procédure irait chez le procureur de la république qui décidera des suite à donner. « Ils peuvent très bien donner une amende au syndicat, ce qui remettrait le feu aux poudres ».

Si aucune personne venue le soutenir n’a pu l’accompagner dans la gendarmerie, ils étaient quand même une cinquantaine à l’attendre devant en solidarité : des camarades de l’union CGT Retraités de Falaise, d’autres de Lisieux et le secrétaire général de l’union départementale CGT du Calvados Allan Bertu. C’est le maire LR de la commune de Vignats et vice-président de la communauté de communes Kevin Dewaële qui a déposé une plainte contre le syndicaliste après l’avoir photographié en train de coller dans le centre-ville de la Falaise le 17 août dernier. À Ouest-France, l’élu affirme « sans parler du coût, une affiche en appelle d’autres et cela donne l’impression d’un manque d’entretien et [...] favorise le dépôt d’autres déchets ».

Philippe dénonce quant à lui le manque d’emplacement d’expression dans la ville : « Si on a été amenés à coller en sauvage, c’est parce qu’actuellement, ce n’est pas qu’il y a en pas assez, c’est qu’il y en a pas du tout ! J’ai demandé qu’on ait une rencontre avec le maire de Falaise pour nous attribuer des emplacements pour pouvoir coller. On sait très bien qu’il ne le fera pas, donc dans ces cas-là, il y aura des collages sauvages. ». Dans cette affaire, Philippe est le bouc émissaire d’une répression qui vise l’ensemble du syndicat. « En moyenne, je fais un collage tous les trois mois, mais ce que j’ai dit à l’adjudant, c’est que c’est le collectif de l’UL de Falaise qui organise les collages. » nous raconte Philippe, dont cette procédure d’intimidation n’a pas entamé la détermination : « En novembre et décembre, nous avons les élections syndicales dans les TPE. Croyez-moi que je vais tout faire pour mener une campagne à bien, de façon à mobiliser les salariés des petites et moyennes entreprises pour pouvoir les appeler à voter CGT ».

« C’est une attaque contre l’union locale CGT de Falaise, et même contre toute la CGT. Comme ailleurs en France c’est purement de la répression anti-syndicale »

Cette attaque n’est pas la première de la municipalité contre les activités de la CGT. « Quand on fait les distributions à Leclerc et Tartefrais, neuf fois sur dix, on nous envoie les vigiles, la police municipale voire même les gendarmes ». Philippe Vivien a compris qu’à travers lui, c’est le syndicat qui est visé et son implication dans les mobilisations sociales de ces derniers mois : « Falaise était une usine pilote sur le plan national pour les manifestations sur les retraites. On n’a pas désarmé. À ce moment, on faisait deux collages par mois avec deux voitures différentes, on a jamais eu de souci et on collait sur les fameux containers. Le rassemblement du 1er mai on l’a fait l’année dernière à Falaise, et je compte bien en refaire encore un autre d’une plus grande ampleur. Depuis le mouvement des retraites la CGT a plus de 400 nouvelles adhésions sur le département. Le gouvernement, les préfets et les maires, ce qu’ils veulent, c’est affaiblir la CGT. Mais ils ne vont pas l’affaiblir longtemps ! Ils voient qu’à Falaise l’union locale vit ».

Dans le département, les attaques contre les syndicats se multiplient. La semaine avant sa convocation, Philippe avait participé aux côtés de plusieurs autres cégétistes à l’envahissement du conseil municipal de Condé-en-Normandie pour protester contre l’expulsion pure et simple de l’union locale CGT de Condé du local qu’elle occupe depuis plus de vingt ans, sans qu’aucune solution ne soit proposée par la mairie.

Signe de ce climat d’offensive anti-syndicale, Philippe évoque aussi les travailleurs de l’aéroport de Roissy « en pleine bagarre contre la répression syndicale » suite au licenciement du secrétaire de l’union locale. « Ils nous ont tous dans le collimateur pour démobiliser la CGT sur le plan des attaques et des régressions sociales ». Face à la multiplication des cas de répression syndicale dans le pays, l’heure n’est plus au dialogue social avec le gouvernement ou les patrons, mais à la préparation d’une riposte de l’ensemble des travailleurs !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Vomi par la majorité du peuple français, très récemment bousculé comme aucun autre président de la République au salon de l'agriculture, incapable de formuler de manière cohérente une solution à l'actuelle crise des agriculteurs (sacrifiés soit dit en passant par la politique de soutien inconditionnel du régime de Kiev) Macron croit sans doute pouvoir trouver une compensation en pratiquant une surenchère mortifère à propos de la guerre en Ukraine.

Puisqu'il envisage en fait de nous entraîner dans une guerre directe avec le peuple russe en n'écartant pas la présence de troupes au sol occidentales -donc aussi françaises - pour tenter d'évter la débâcle de Zelenski qui se dessine.

IRRESPONSABILITE !

Plus que jamais nous devons exiger des négociations, une solution politique, l'arrêt de la fourniture d'armes qui ne fait qu'attiser l'incendie et une sortie de l'OTAN qui n'a jamais constitué un instrument de défense !

En exigeant aussi dans l'immédiat l'ouverture d'un débat au Parlement face à un président irresponsable doté par la constitution de pouvoirs exorbitants hors de tout véritable contrôle !

 

 

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Le Figaro

Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron annonce la création d’une «coalition» pour fournir des «missiles et bombes»

 

Emmanuel Macron a listé cinq «catégories d'actions» faisant consensus : le cyber-défensif; la coproduction d'armements, de capacités militaires et de munitions en Ukraine ; la défense de pays menacés directement par l'offensive en Ukraine, comme la Moldavie ; la «capacité de soutenir l'Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires» et les opérations de déminage.

«Rien ne doit être exclu»

De plus, l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas «être exclu» à l'avenir, a affirmé lundi Emmanuel Macron, estimant néanmoins qu'il n'y avait «pas de consensus» à ce stade pour cette hypothèse. «Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre», a expliqué le chef de l’État.

Le chef de l'Etat n'a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une «ambigüité stratégique que j'assume». Mais «je n'ai absolument pas dis que la France n'y était pas favorable», a-t-il prévenu. «Je ne lèverai pas l'ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options», a-t-il ajouté.

Cette option n'avait jusque là jamais été mentionnée par la France. Interrogé à la sortie de la réunion à l'Elysée, le premier ministre néerlandais Mark Rutte a lui assuré que cette question de l'envoi de troupes au sol n'avait pas été à l'ordre du jour. «Beaucoup de gens qui disent Jamais, jamais aujourd'hui étaient les mêmes qui disaient Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée il y a deux ans», a néanmoins poursuivi Emmanuel Macron. «Ayons l'humilité de constater qu'on a souvent eu six à douze mois de retard. C'était l'objectif de la discussion de ce soir: tout est possible si c'est utile pour atteindre notre objectif».

Le président français a néanmoins rappelé que les alliés de l'Ukraine n'étaient «pas en guerre avec le peuple russe», mais qu'ils ne voulaient «simplement pas les laisser gagner en Ukraine».

Soutenir l’effort de guerre

Plusieurs pays européens soutiennent l'initiative tchèque pour que l'UE achète des munitions hors d'Europe pour davantage soutenir l'effort de guerre ukrainien, ont déclaré des participants à une réunion sur l'Ukraine lundi à Paris. «L'initiative tchèque jouit d'un grand soutien de la part de plusieurs pays», a déclaré le premier ministre tchèque Petr Fiala à la sortie de cette réunion qui a rassemblé au palais présidentiel de l'Élysée plus de 25 pays alliés de Kiev.

«C'est un message très fort envoyé à la Russie», a déclaré le dirigeant, assurant que quinze pays étaient prêts à rejoindre cette initiative qui vise à répondre à la pénurie de munitions, notamment d'obus d'artillerie, pour l'Ukraine. Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a affirmé que son pays contribuerait au plan tchèque à hauteur de «plus de 100 millions d'euros» et que «d'autres pays allaient suivre» cette voie. «Sur les munitions, il y a cette très bonne initiative tchèque qui consiste à acheter des munitions et des obus à travers le monde pour l'Ukraine», a expliqué M. Rutte.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

InVivo : « L’homme le plus puissant de l’agriculture française » n’aime pas les syndicats

La semaine dernière, Challenges dressait le portrait de Thierry Blandinières, PDG du groupe InVivo. Celui-ci est décrit comme un businessman assoiffé de croissance et d’acquisitions, sans mentionner les méthodes de répression syndicale du groupe.

Agrobusiness

« L’homme le plus puissant de l’agriculture française » : la formule qui figure dans le titre de l’article de Challenges en dit long sur la passion de la presse patronale pour le PDG du groupe InVivo. Dans un article publié la semaine dernière, le journal revient sur le parcours et le projet d’un patron de l’agrobusiness qui, contrairement aux agriculteurs, ne connaît pas la crise.

Soulignant les valeurs de ce patron fan de rugby, et la success story de InVivo, dont Thierry Blandinières a été nommé PDG en 2014 après un début de carrière dans les multinationales et l’agro-alimentaire (Procter & Gamble, Madrange, Labeyrie), le texte insiste sur l’ambition du groupe de devenir une véritable multinationale. Non sans un certain cynisme, l’article note à ce titre : « au moment où les agriculteurs manifestent leur colère partout en France, le contraste est saisissant avec ce patron conquérant qui lance des OPA à plusieurs milliards d’euros, capable de faire un séjour éclair à Edimbourg pour assister à un match du Tournoi des Six Nations. »

Parmi les illustrations de ces ambitions, le rachat du groupe Soufflet pour 2,2 milliards en 2021, le rachat du groupe United Malt pour 1,1 milliards en 2023, et la tentative, finalement avortée, de se positionner récemment pour le rachat du groupe Casino. Pour cette dernière opération, InVivo s’était positionnée aux côtés de figures du capitalisme français comme Xavier Niel et Mathieu Pigasse, qui ont déjà investi en 2022 dans la branche « grande distribution » du groupe, formant Teract.

Si Challenges ne manque pas d’évoquer les épreuves vécues par le PDG, diplômé de HEC et de l’ESC Nantes, et de célébrer l’ambition d’un PDG présenté comme un prédateur pour lequel « les proies ne manquent pas », il fait en revanche l’impasse sur d’autres aspects du groupe. D’abord, la réalité anti-écologique derrière la vitrine verte d’un groupe qui a perdu en 2020 son procès en diffamation contre Greenpeace qui l’accusait « d’empoisonner les agriculteurs ». Ensuite, les méthodes anti-syndicales déployées dans le cadre de l’offensive en cours chez Neuhauser, boulangerie industrielle appartenant au groupe Soufflet.

Dans cette entreprise, InVivo a demandé le licenciement du délégué syndical central CGT, Christian Porta, sur la base d’un dossier de « harcèlement moral » envers la direction qui apparaît clairement comme une tentative de se débarrasser d’un militant combatif, ayant permis d’arracher de nombreux acquis pour les travailleurs de Neuhauser. Dossier calomnieux, comme le dénonce la CGT, attaques sur les réseaux sociaux de la part d’un DRH ouvertement anti-écolos, condamnation par la justice pour entrave au droit syndical, acharnement à tenter d’aller au bout d’un licenciement refusé à l’unanimité par les syndicats de Neuhauser, voilà l’autre face du groupe InVivo qui mériterait d’être explorée…

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Salauds de pauvres!

Selon le journal, le président de la République se serait adressé ainsi aux syndicalistes du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), lors d’une réunion à l’Élysée le 15 février.

 

Contacté par LCI, l’Élysée dément catégoriquement ces propos.  Mais le vice-président du Modef Raymond Girardi déclare dans la Marseillaise: "Oui, nous y étions plusieurs et je confirme bien que nous avons entendu cela. (...) Et pour nous le sujet n’est pas la répartition des achats pour les faibles revenus. Les produits de qualité doivent être à la disposition de tous."

De son côté, l’AFP a interrogée Lucie Illy, autre vice-présidente du Modef présente à la réunion. Elle rapporte des propos dont "le fond est le même". Emmanuel Macron a dit que ’’bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France, on peut se passer d’un abonnement (télé) pour se payer des pommes bio". Et Lucie Illy de poursuivre : "Quand on travaille et qu’on gagne le Smic, c’est dur de s’entendre dire de choisir entre bien manger et les loisirs".

Le Modef, fondé en 1959 par des exploitants agricoles soucieux de progrès social dans l'agriculture, défend les petits et moyens exploitants contre les propriétaires partisans d'une agriculture productiviste et de concentration des exploitations dans le cadre de la Politique agricole commune dont se réclame les syndicats patronaux Fnsea et Ja.

La disparition de centaines de milliers de petites exploitations à partir des années 1980 a entrainé un recul électoral du MODEF et sa marginalisation dans les départements de grande culture. Il subsiste dans les départements de petite céréaliculture, d'élevage, de viticulture ou de culture de fruits et légumes, et en Outre-mer. Lors des élections des chambres d'agriculture en 2007 le MODEF a recueilli 2,6 %. Il est présidé depuis par Pierre Thomas, éleveur dans l'Allier.

Au salon de l'Agriculture, le MODEF n'a pas participé à la "mise en scène", dans une salle privatisée, entre l'ex-banquier d'affaires réélu à l'Elysée et des équipes des syndicats patronaux productivistes, tous éloignés des modèles agricoles alternatifs, de la transition écologique et du revenu décent du travail des agriculteurs.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : 

La grève de cinq jours des personnels de la tour Eiffel a conduit la société d’exploitation à annoncer un investissement de 380 millions d’euros jusqu’en 2031.

 

Des personnels contraints à se mettre en grève pour obliger leur direction et les actionnaires à mettre les moyens afin de sauvegarder l’outil de production. Tel est le mouvement de grève peu commun auquel se sont astreints les salariés de la tour Eiffel durant cinq jours, à l’appel de leurs syndicats CGT et FO.

Grâce à cette action, la Dame de fer est assurée de rester en bon état et le public, de visiter le monument en toute sécurité. Dans un communiqué publié samedi, la société d’exploitation (Sete) s’engage à « un investissement ambitieux de 380 millions d’euros jusqu’en 2031, notamment pour les travaux et l’entretien du patrimoine de la tour », ainsi que « la poursuite de la 20e campagne de peinture et l’engagement de la suivante ».

L’accord prévoit aussi un « point de suivi du modèle économique », « des investissements de travaux et des recettes de la société » tous les six mois. Fortes de cette victoire, la CGT et FO affirment : « Nous resterons mobilisés pour défendre le monument jusqu’à obtention d’un modèle viable. »

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Rester vigilant jusqu'au bout !

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SOURCE : 

 

Les trois prochains jours s’annoncent cruciaux pour la reprise par Europlasma des deux sites du fabricant de matériel ferroviaire, avec 175 postes conservés. La CGT a obtenu des garanties d’accompagnement et de reclassement.

 

Depuis le placement en redressement judiciaire de Valdunes, le 20 novembre, voire depuis mai 2023 et le lâchage de son actionnaire chinois MA Steel, les salariés du dernier fabricant français d’essieux et de roues pour train, tram ou métro ont pris l’habitude d’enchaîner les « journées décisives » pour l’avenir de leurs emplois. L’expression n’est cependant pas galvaudée pour ces trois prochains jours, qui s’annoncent vraiment charnière pour les 300 membres du personnel des deux sites, l’un à Leffrinckoucke (dans le Dunkerquois) et le second à Trith-Saint-Léger (Valenciennois).

Ce lundi à 18 heures, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, préside à Bercy une réunion sur le projet de reprise porté par Europlasma. Tous les acteurs de cette opération de « retournement » d’entreprise en crise doivent confirmer leurs engagements.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Notre Camarade et Ami, Claude Meunier. Nous perdons un grand Homme, rempli de valeurs et d'humanité. La CGT est orpheline d'un pilier et d'un infatigable militant.
 
Les obsèques auront lieu le mercredi 28 février, au cimetière de Coudun à 10h30.
 
Nous comptons sur votre présence pour lui rendre l'hommage qu'il merite.
 
Au revoir mon Ami, au revoir mon p'tit Claude
Au revoir mon Ami, au revoir mon p'tit Claude

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"MACRON DÉMISSION !"
 
Des agriculteurs chargent les forces de l'ordre au salon de l'agriculture pour aller chercher Macron

Publié par Luttesinvisibles

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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