SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
FEMMES en GILET JAUNE : la détermination de celles qui n’ont plus rien à perdre

Par Elsa Marcel

 

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes tout le monde a remarqué la présence des femmes au cœur de la mobilisation. Sur les ronds-points, les péages, les Champs-Elysées et dans les nombreuses manifestations, les femmes sont en première ligne.

 

Emmanuel Macron a même cherché à s’y adresser spécifiquement lors de son allocution du 10 décembre : il a fait mine de saluer la « colère sincère » de « la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée qui ne vit plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois ». S’il prétend avoir entendu ces « femmes de courage », l’intérêt porté à celles-ci par l’exécutif témoigne surtout du potentiel explosif du combat de ces guerrières en gilet jaune.
 
En effet, les femmes sont bien les premières concernées par le coût de la vie. Ce sont les moins payées, celles qui enchaînent les jobs précaires et les temps partiels, les premières demandeuses d’aides sociales, les premières victimes des retraites microscopiques. Par ailleurs, les ronds-points et manifestations regorgent de mères isolées, comme le montrent les
 témoignages recueillis par Révolution Permanente. Travailleuses sociales, aides à domicile, ouvrières, infirmières ou encore cheminotes, elles disent la difficulté à finir le mois, étant très peu protégées par les aides sociales mais également l’angoisse de ne pas offrir une vie digne à leurs enfants.

[…]

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
la CGT largement en tête chez Leader Price

Le 2ème  tour des élections professionnelles au sein du CSE leader Price exploitation place la CGT à la 1ère  place avec 72,4% des voix toutes catégories confondues.

Ce score est le fruit du travail mené par les élus CGT depuis de long mois auprès des salariés.

Bravo aux camarades et merci aux salariés pour la confiance accordée à notre organisation syndicale.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Dans la hotte de Manu, 450 "super flash-balls" et 1280 LBD 40

Les forces de répression ont été gâtées par père Emmanuel. En effet dans sa hotte, il n'y a pas eu que l'augmentation de salaire de 150 euros : on y trouve de nouveaux jouets pour satisfaire les caprices des bras armés du gouvernement.

Et joyeux Noël !

Photo : PHILIPPE LOPEZ / AFP

Alors que les infirmières, les urgentistes tombent de fatigue à cause de leur conditions de travail et le peu de moyens qui leur sont alloués, il faut se rendre à l’évidence : défigurer des gens est mieux payé que de les soigner. Voilà la logique du gouvernement : pas d’argent pour les services publics mais pour les sévices publics.

Quant aux joujoux, Macron a lancé un appel d’offre pour « l’acquisition de lanceurs multi-coups », tout récemment publié au Bulletin Officiel des Annonces des Marchés publics. 450 nouveaux fusils pouvant tirer des munitions en rafale. Des « super Flash-Balls », avec un barillet, qui permet de shooter 6 cartouches en quelques secondes sur des manifestants. Le calibre du barillet permet de tirer aussi bien des balles en caoutchouc que des "grenades lacrymogènes ou explosives". Et tout ça sans avoir à recharger, comme c’est le cas sur les lanceurs « classiques », qui sont déjà très destructeurs. Un scandale supplémentaire qui s’ajoute à la longue liste de faits allant à l’encontre des exigences minimales du droit international. À savoir que les grenades explosives de désencerclement et le tir de Flash-ball au niveau du visage sont interdits mais cela n’a jamais effrayé le corps policier qui s’en sert en toute impunité dans les manifestations. Enfin, ce type de fusil, baptisé « Penn Arms », fait partie des armes utilisées aux USA, en Israël, en Russie ou encore au Brésil.

Mais le gouvernement ne s’arrête pas là. Quand on vous dit que les forces de l’ordre vont être gâtées. L’appel d’offre comprend aussi l’achat de « 1280 lanceurs mono-coups » supplémentaires ! Il s’agit des désormais célèbres LBD 40, ces fusils dotés d’un viseur, « Flash-Balls » très puissants et précis qui ont éborgné et blessé des centaines de manifestants.

Ce pouvoir, en pleine radicalisation, trouve toujours plus d’argent pour frapper, mutiler et réprimer sa population. Pour Noël, Macron gâte ses forces de répression... et promet une rentrée sanglante pour les gilets jaunes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Violences policières et solidarité internationaliste
Au Portugal aussi, les Gilets Jaunes doivent affronter la répression policière

Le mouvement des Gilets Jaunes n'est pas seulement hexagonal : il est international. Et la réponse du pouvoir est la même ici comme ailleurs, réprimer.

Le mouvement des Gilets Jaunes s’est étendu par delà les frontières hexagonales, notamment en Europe. Au Portugal aussi, le jaune est devenu un symbole de lutte.

Et au Portugal aussi, la réponse du pouvoir se résume en un mot : répression. Dans une vidéo publiée par le groupe Facebook Gilet Jaune 2018, on voit des Gilets Jaunes, en sit-in, se faire violemment déloger par la police. Une preuve de plus que, à échelle internationale, les classes dominantes entendent défendre leurs privilèges à n’importe quel prix. La preuve aussi que la lutte, comme la solidarité n’a pas de frontières.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SECRET DES AFFAIRES : un journaliste allemand poursuivi pour avoir révélé une énorme fraude fiscale

par Rachel KNAEBEL

 

Un journaliste allemand qui avait contribué à la révélation du scandale CumEx, une gigantesque escroquerie fiscale à l’échelle européenne, est aujourd’hui poursuivi pour incitation à la violation du secret des affaires, après la plainte d’une banque suisse.

 

Mi-octobre, 18 médias européens, dont Le Monde en France, révélaient à l’issue d’un travail d’enquête commun l’ampleur du scandale de fraude fiscale CumEx. Il s’agit d’un montage financier organisé par des traders pour permettre à des investisseurs et des actionnaires de sociétés de se faire rembourser par des États européens des impôts sur les dividendes qu’ils n’avaient en fait jamais payés. Et ce, pendant des années. Bref, un gigantesque système de siphonnage des finances publiques de plusieurs États européens pour l’enrichissement d’investisseurs privés.

 

Le préjudice global a été évalué à 55 milliards d’euros en quinze ans. Le scandale est arrivé d’Allemagne, où la fraude s’élève à plus de 7 milliards d’euros. La fraude est d’ampleur européenne, et concerne aussi la France, le Danemark, la Belgique… Le Monde a travaillé sur l’affaire aux côtés de médias de toute l’Europe. En Allemagne, l’hebdomadaire Die Zeit et le site d’investigation Correctiv ont œuvré à l’enquête. Mais voilà que le rédacteur en chef du site Correctiv est poursuivi par la justice allemande, justement pour avoir trop bien enquêté sur le scandale CumEx.

 

Poursuivi pour incitation à la violation du secret des affaires

Le parquet de Hambourg enquête contre le rédacteur en chef de Correctiv, Oliver Schröm, a indiqué le site le 11 décembre. Que lui reproche-t-on ? Incitation à la violation du secret des affaires. « C’est une attaque à la liberté de la presse », a réagi la rédaction de Correctiv. « Nous demandons à ce que les poursuites contre notre rédacteur en chef cessent et que les poursuites se concentrent sur la fraude fiscale. »

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Dans ses chroniques de l'Humanité ce 25 décembre

Jean ORTIZ NOËL ET LES « TROIS VIOLENCES »

Don Helder Camara

 
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui écrase et humilie des millions d’hommes, la violence aux rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui se fait l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas pire hypocrisie que de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première qui l’a fait naître et la troisième qui la nie ». C’est signé du nom... d’un archevêque !!!
C’est Noël... Jésus de Nazareth serait né... Une belle histoire. Un ami anarchiste aveyronnais vient même de me souhaiter de « bonnes fêtes » ! Réveille-toi, Durruti ! La célébration chrétienne, de plus en plus sécularisée, donne lieu (pour ceux qui le peuvent), à une débauche de consommation, à s’en rendre malade.
 
Cette nuit, j’ai relu de vieux textes sur « la violence ». L’un d’eux devrait être médité par « les violents », grands et petits. Les plus dangereux des « casseurs » restent les auteurs de « génocides silencieux » de la misère, de souffrance sociale, de guerres pétrolières, de conquêtes, de domination ; ... les plus redoutables des prédateurs ne sont pas ceux dont les méfaits imbéciles (instrumentalisés ?) tournent en boucle sur BFM-TV.
 
Je cite l’un de ces « vieux » textes: « Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui écrase et humilie des millions d’hommes, la violence aux rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui se fait l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas pire hypocrisie que de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première qui l’a fait naître et la troisième qui la nie ». C’est signé du nom... d’un archevêque !!!
 
Ce matin, je repense à ce géant brésilien de la « théologie » dite « de la libération » (années 1960-1970), années de la Conférence épiscopale de Medellin (du Celam, en 1968).
 
Monseigneur Helder Camara, (1909-1999), archevêque de Recife (dans le « nordeste » brésilien, région pauvre s’il en est) de 1960 à 1983, incarne cette théologie nouvelle et révolutionnaire. Dom Helder était aimé, vénéré, suivi, admiré, par le peuple des déshérités, des « sans terre », le peuple des « favelas », des terres arides, inhospitalières, le peuple des ouvriers agricoles esclaves des « fazendeiros »... Dom Helder, homme parmi les hommes, humble, à la vie modeste ; défenseur opiniâtre, acharné, des droits de l’homme. Grande figure fondatrice (avec le Péruvien Gustavo Gutierrez), de « la théologie de la libération » : l’Eglise des pauvres au service des pauvres. Option majeure et à laquelle adhéraient, dans ces années-là, l’Eglise brésilienne en tant que telle, et de nombreux prêtres, évêques... du continent.
 
Ils se consacrèrent passionnément à cette « option pour les pauvres », pour leur « libération », pratiquèrent justement cette « spiritualité de la pauvreté », cette « Eglise pauvre au service des pauvres », cette participation aux luttes populaires, aux fronts sociaux, au rejet de la dictature militaire (les copains, les modèles, de Bolsonaro), de la torture... Elle fut, au Brésil, dès 1964, le premier régime militaire « gorila », issu de la doctrine étasunienne de la « sécurité nationale » (le peuple érigé en « ennemi intérieur »), afin de « refouler le communisme ».
 
On ne s’étonnera donc pas que Dom Helder ait laissé des saillies devenues historiques. Deux d’entre-elles méritent que l’on s’en souvienne : « Si je fais l’aumône à un pauvre, on dit que je suis un saint, mais si je lui explique pourquoi il est pauvre, on me traite de communiste ».
 
Et celle des trois violences, citée plus haut, qui mérite que l’on y médite longuement.
 
Le vilain archevêque « rouge » se heurta au très anti-communiste pape Jean-Paul II qui nomma un béni oui-oui, fort conservateur, pour succéder à Dom Helder. Jean-Paul II et son évêque aux ordres, José Cardoso Sobrinho, s’acharnèrent jusqu’à détruire tout ce qu’avait mis en place dom Helder. L’Eglise progressiste brésilienne et latino-américaine fut reprise en main, cassée, affaiblie, réprimée, par le Vatican. On se souvient de la scène à Managua, de Jean Paul II menaçant dès sa descente d’avion le prêtre et poète, et ministre sandiniste, Ernesto Cardenal. Là où jadis l’Eglise se donnait à « los de abajo » pullulent aujourd’hui sectes et bonimenteurs.
 
Dom Helder avait aussi dit : « Lorsque l’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve ; mais lorsque l’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité ». Et plus encore, « l’utopie partagée, c’est le ressort de l’histoire ».
 
Bon Noël ! En jaune, rouge, rouge et noir, ou grimé, déguisé, ou nature, comme vous voudrez ! (Evitez quand même les cravates Macron !)

Publié par FSC

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Publié par la FNIC CGT

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Première bonne résolution pour 2019 : prendre l'argent là ou il est !

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Activités postales et télécoms : ILS ONT LUTTÉ, ILS ONT GAGNÉ !

voir le document en lien ci-dessous:

[pdf] CGT-FAPT-20DEC2018-INFO-LUTTES-GAGNANTES

Publié par EL DIABLO

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SOURCE : 

 

 

JUSTICE : L’EXÉCUTIF EN GUERRE CONTRE LES PRUD’HOMMES QUI LUI RÉSISTENT

Mercredi, 26 Décembre, 2018
Sébastien Crépel
 

Les services de Muriel Pénicaud tentent de discréditer les juges du travail, après le verdict de Troyes déclarant illégal le plafonnement des indemnités des salariés. Le monde judiciaire réagit en saluant le jugement du tribunal prud’homal.

La guerre contre le verdict des prud’hommes de Troyes aura bien lieu. Depuis que les juges de l’Aube ont estimé, le 13 décembre, « inconventionnelle », c’est-à-dire contraire à la légalité internationale, le plafonnement des indemnités prud’homales instauré par les ordonnances Macron en cas de licenciement abusif, une violente dispute se joue entre le monde judiciaire et les services du gouvernement.

Celle-ci a pour enjeu l’autorité des juges du travail. À travers eux, c’est bien sûr la légitimité de la décision des prud’hommes qui est visée par le ministère de Muriel Pénicaud. Le jugement de Troyes menace en effet tout l’édifice légal qui prive les juges de leur liberté de fixer les réparations en fonction du préjudice subi, désormais plafonnées à 20 mois de salaire au maximum.

Un émissaire du ministère du Travail a sonné la charge au détour d’un article du Monde paru le lendemain du verdict, en tentant de jeter le discrédit sur les conseillers prud’homaux. Ceux-ci sont des magistrats non professionnels, composés à parité de représentants des salariés et des employeurs. Pour cette source, « la question de la formation juridique des conseillers prud’homaux » serait posée par une décision accusée de méconnaître un avis du Conseil d’État, qui avait tranché dans le sens contraire des juges de Troyes.

Le commentaire a suscité un véritable tollé dans le monde judiciaire, qui y voit une tentative de l’exécutif de remettre en cause l’indépendance de la justice pour imposer sa vision politique. Quitte à tordre, au passage, la réalité des faits juridiques.

Cette « décision est d’une portée considérable »


« Que les juges écartent une loi votée, parce qu’inconventionnelle, n’est pas de l’ignorance, mais l’exercice de leur pouvoir juridictionnel », rappellent ainsi, dans une tribune publiée par le Monde, un collectif de syndicalistes de la magistrature et d’avocats.

Pour ces professionnels de la justice, la déclaration du ministère « constitue une atteinte grave à l’autorité des juges et au principe de la séparation des pouvoirs, l’un des fondements de notre démocratie ». De plus, ajoutent-ils, évoquer « une insuffisance de formation (des juges prud’homaux) est stupéfiant », alors que la faute de droit est le fait du ministère, les ordonnances « qui ont pris force de loi échappant à (la) compétence » du Conseil d’État.

« Le raisonnement du conseil de prud’hommes est simplement parfait », a commenté de son côté le cabinet d’avocats Wacquet, qui indique que « le contrôle de conformité des lois aux conventions internationales est du ressort des juridictions ordinaires… donc du conseil de prud’hommes, naturellement sous contrôle éventuel de la Cour de cassation ».

Or, soulignent ces avocats à la cour, l’article 10 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit qu’en cas de licenciement injustifié, les tribunaux sont « habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate ou toute forme de réparation considérée comme appropriée ».

C’est en vertu de cette disposition de la convention de l’OIT, et aussi de la charte sociale européenne de 1996, deux textes adoptés par la France, que les juges de Troyes se sont estimés fondés à passer outre le barème des indemnités prud’homales. Et qu’ils ont accordé neuf mois de salaire de dédommagement à un salarié victime de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au lieu des quatre mois maximaux prévus dans son cas par les ordonnances Macron. « Première en France », cette « décision est d’une portée considérable », car, si elle « devait être confirmée, elle mettrait purement et simplement à néant les réformes Macron », relève le cabinet Wacquet.

Voilà, à n’en pas douter, ce qui fait peur à la ministre du Travail et conduit ses services à une contre-offensive aussi maladroite dans son outrance.

Fait exceptionnel, le conseil de prud’hommes de Troyes a décidé de réagir publiquement aux « propos insultants tenus par le ministère du Travail » à son encontre. Dans une déclaration cosignée par son président, Patrice Huart (CFDT), et son vice-président, Alain Colbois (Medef), le tribunal fustige des propos « sans fondement » et la « méconnaissance profonde des conseils de prud’hommes » dont ils témoignent. Et rappelle que le « Code pénal interdit de jeter le discrédit » sur la justice et ses décisions. À bon entendeur…

Publié par FSC

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