SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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En s’attaquant aux mères de familles, Anne Hidalgo réussit l'exploit d'unir tous les syndicats de la ville de Paris. Toutes les organisations, sans exception, appellent à la grève lundi 3 juillet.

La maire de Paris, Anne Hidalgo subit actuellement un mauvais karma. Après avoir constaté la perte de tous les députés de sa majorité lors des dernières élections législative, voilà qu’elle doit maintenant faire face à un front syndical d’une ampleur assez inédite puisque toutes les organisations syndicales des administrations parisiennes sans exception  (CGT, CFDT, CFTC, FO, SUPAP-UCP et UNSA) appellent à la grève lundi 3 juillet.

Les syndicats dénoncent à l’unisson le projet de suppression du jour « fête des mères » dont bénéficient les employées municipales qui ont eu des enfants, une particularité attribuée aux seules mères de famille qui remonte à 1975, époque où la Ville de Paris était encore administrée par un préfet (la capitale avait été mise « sous tutelle » à la fin du XIXème siècle et le siège de la Commune. Il a fallu attendre 1977 et l’élection de Jacques Chirac pour que Paris retrouve un maire de plein exercice).

Pour justifier ce qui est quand même la suppression d’un acquis social, Anne Hidalgo et son équipe ont tenté de se planquer derrière la formule magique de « l’égalité entre hommes et femmes ». Un argument qui a choqué les représentants du personnel tant cette même mairie bafoue elle-même cette « égalité ». Ainsi, les métiers majoritairement féminins sont toujours les plus mal rémunérés de toute l’administration parisienne, comme l’avait illustré cette manifestation des bibliothécaires de la capitale lors de la journée de la femme (lire ici). « Pour une fois que les femmes ont un droit en plus, au nom d’un objectif non encore atteint et par une logique par l’absurde, on s’empresse de supprimer ce droit, dont la vertu est de compenser tant de retard et d’obstacles à l’égalité hommes/femmes. Les statistiques en apportent la preuve : qui interrompt sa carrière pour les enfants, en conséquence de quoi, qui a les retraites les plus modestes ? Les femmes, toujours les femmes », n’a d’ailleurs pas manqué de dénoncer l’UCP, le syndicat des cadres, d'habitude très mesuré, dans un communiqué cinglant.

Face à ce tollé, l’exécutif parisien a alors tenté de « s’expliquer » en envoyant un courriel sur l’ensemble des messageries professionnelles où, sans vergogne, elle ajoute l’argument juridique au moral. « Compte tenu du principe constitutionnel de l’égalité entre hommes et femmes, ce jour de congé, octroyé uniquement aux femmes, a été jugé illégal à plusieurs reprises, par différentes juridictions. La Chambre régionale des comptes d’Île-de-France vient de demander à la Ville de mettre fin à cette mesure », n’a pas hésité à écrire la mairie qui visiblement n’applique les recommandations de la Cour des comptes que lorsque elles se font au détriment des agents. Quant au « principe constitutionnel de l’égalité entre hommes et femmes »,  est-ce à dire que l’équipe dirigée par Anne Hidalgo va se faire taper sur les doigts par toutes les juridictions de France ? Car,  comme le note finement la CGT, outres les inégalités salariales, « les précaires à la mairie de Paris sont à 77 % des femmes » (lire ici).

Visiblement, la mairie de Paris n’aura pas été convaincante puisque tous les syndicats maintiennent leur appel à la grève le 3 juillet. Pour appuyer leur mouvement, ils ont également prévu de venir manifester devant l’hôtel de Ville pour demander aux élus du Conseil de Paris de voter contre la délibération municipale qui entérinerait la suppression de cette journée « fête des mères ». Cette première décision pourrait préfigurer d'autre reculs sociaux, selon la CFTC.

PAR FSC

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PAR EL DIABLO

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Les poches de l’État sont vides ?... C’EST FAUX !
PAR EL DIABLO

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Argent public: «L'impôt sert à extraire de l'argent qui ira aux riches. L'État est donc complice des riches.» Emmanuel Todd (Démographe, historien, politologue et essayiste)

 

PAR EL DIABLO

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Pas si sûr de lui !

Faciliter les licenciements, limiter les délais de recours aux Prud’hommes, plafonner les indemnités accordées au salarié, institutionnaliser l’arbitraire patronal et ainsi de suite… Sans surprise, le projet autorisant le gouvernement à procéder par ordonnances est clairement dirigé contre les travailleurs. En revanche, le fait même que Macron recoure aux par ordonnances, tout comme sa comédie du dialogue social, montre qu’il n’est pas sûr de son coup. Car se rêver en Roi Soleil discourant depuis Versailles ne suffit pas pour réussir à imposer les coups bas qu’il nous destine.

Macron veut donc poursuivre l’œuvre entamée depuis 40 ans par les gouvernements qui se sont succédé et qui, tous, ont empilé les mesures dérogatoires au code du travail favorables aux patrons… Car cela a commencé en 1977 sous Raymond Barre, avec de prétendus « stages » pour les jeunes payés de fait en dessous du SMIC, première « dérégulation » du travail. Un an plus tard, forts de ces premiers coups portés, les patrons licenciaient les travailleurs par dizaines de milliers, dans la sidérurgie et ses sous-traitants… Depuis, les attaques n’ont fait que s’amplifier, sous les gouvernements de droite comme de gauche. Sous Hollande comme sous les autres, avec Macron comme ministre de l’Économie.

Macron a obtenu sa majorité à l’Assemblée avec seulement 16,6 % des électeurs inscrits, dans un scrutin où il n’y a eu que 38,4 % de suffrages exprimés. Mais il se fiche que lui et ses députés aient été « mal élus » : au pouvoir, il compte imposer sa politique à tout le monde, en s’appuyant s’il le faut sur les flics et les juges… Comme l’ont fait Hollande et Valls, tout impopulaires qu’ils aient été.

Pourquoi les ordonnances ? Pour aller vite, dit-il. Par crainte des réactions, surtout, de ceux qui ont refusé de voter pour lui (près de 70 % parmi les salariés).

Le mensonge du « dialogue social »

S’il n’y avait que les dirigeants des confédérations syndicales, le gouvernement n’aurait pas à se faire trop de souci. CGC, UNSA ou CFDT ont, ces dernières années, habitué tout le monde à signer presque tout ce qu’on leur présente. Courtisé par le gouvernement, FO a déjà renoncé par avance à toute mobilisation.

La CGT est le seul syndicat à parler de mobilisation et à fixer une échéance pour le 12 septembre. Reste tout de même que la CGT accepte de cautionner le simulacre de concertation du gouvernement comme la décision de rencontrer les syndicats un par un. On est ainsi bien loin de renvoyer au gouvernement un message de combat…

Le gouvernement ne craint donc pas particulièrement les confédérations syndicales. Ce qu’il veut, c’est s’assurer la collaboration de leurs appareils dirigeants dans l’espoir de nous endormir et de nous priver de moyens de riposte.

Nous pouvons créer la surprise

Les mesures anti-ouvrières que préparent le gouvernement et le patronat sont évidentes. Mais ils ne peuvent pas mettre un flic et un juge derrière chaque travailleur. Et nous pouvons devenir leur pire cauchemar.

Ce qui nous manque, c’est de coordonner nos luttes, de nous convaincre de notre force… et de l’utiliser. Toutes ces dernières années ont été ponctuées de manifestations nombreuses, mais sans déboucher sur de vraies grèves, de celles qui se coordonnent et se généralisent ; de celles qui changent la situation politique et contraignent le gouvernement comme le patronat à céder de peur de tout perdre.

Elles ont au moins montré que la colère était là, et nombreux sont ceux qui ne veulent pas laisser passer tous ces reculs sociaux. Il faudra donc construire les conditions de nos succès, sans compter sur les dirigeants syndicaux qui jouent une autre partition. En ne comptant donc que sur nous-mêmes, sur nos capacités à nous coordonner, à faire converger nos revendications et nos luttes, et à donner des suites réelles aux simples journées d’action. C’est la seule chance de gagner.

PAR Convergences révolutionnaires
 

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Libéralisme et austérité sont les deux mamelles de la Cour des Comptes !

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Pour la CGT, ce n’est malheureusement pas une surprise : les financements publics socialement et économiquement utiles sont insupportables pour la Cour des Comptes ! Ses préconisations d’hier le confirment amplement.

Constatant un « dérapage » des dépenses publiques, la Cour se fend d’un certain nombre de préconisations dont le côté tristement prévisible le dispute à l’engagement partial et subjectif !

Résumons :
- gel de la valeur du point d’indice ;
- suppression du supplément familial de traitement ;
- deux départs à la retraite sur trois non remplacés dans la fonction publique de l’État (hors secteurs décrétés prioritaires) et un sur trois dans la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale ;
- baisse du nombre de promotions et freins au déroulement de carrière ;
- augmentation différenciée de la valeur du point entre les versants de la fonction publique (quand il y aura des augmentations, ce qui visiblement n’est pas pour demain).

N’en rajoutons plus, la coupe est pleine !

Au moins pourra-t-on sans regret dissoudre l’IFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) puisque la Cour des Comptes le concurrence et le dépasse dans son libéralisme délirant…
Pour démontrer de manière définitive que la Cour des Comptes n’a plus aucune crédibilité dans ses recommandations, notons qu’à aucun moment elle ne s’interroge sur le coût exorbitant du CICE – 20 milliards d’euros par an - qui depuis sa mise en place, début 2013, a permis au chômage… de s’accroître d’un demi-million de privés d’emploi supplémentaires !

Ceci posé, l’effet d’aubaine pour le gouvernement est manifeste. Dès hier soir, Gérald Darmanin annonçait dans les médias le gel de la valeur du point d’indice, jusqu’au moins 2018.

On remarquera au passage combien l’attachement clamé au dialogue social et au respect des organisations syndicales est de pure façade : le ministre est plus prompt à aller sur les plateaux de télévision qu’à informer les syndicats représentatifs…

Sur le fond, une austérité accrue est donc bel et bien à l’ordre du jour.

Il ne faut pas compter sur la CGT pour accepter, de près ou de loin, de nouvelles amputations massives du pouvoir d’achat des agents de la fonction publique, la mise en péril de missions publiques essentielles pour la population, une détérioration accrue des conditions de travail, le démantèlement de la grille indiciaire unique.

C’est pourquoi, d’ores et déjà, la CGT appelle à s’emparer de la journée d’actions interprofessionnelle du 12 septembre prochain pour élever le nécessaire rapport de forces, obtenir des avancées sociales et s’opposer aux reculs en tout genre.

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Il n'y aura jamais trop de forces engagées dans la solidarité pour protéger les travailleurs dans leur action de résistance au coeur même des entreprises !

PAR FSC

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Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent " ... et qui gagnent !

 

PAR FSC

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tract de la CGT-PSA du 29 juin 17 qui offre une vision d'ensemble sur la situation des entreprises du groupe :

Vendredi 23 juin, le secrétaire de la CGT de l'usine de Poissy, Farid Borsali, était appelé à comparaître au tribunal correctionnel de Versailles, suite à une plainte de la direction PSA.
Le rassemblement organisé pour le soutenir et pour défendre les libertés syndicales a été un succès, avec 300 salariés présents : une centaine d'ouvriers de Poissy qui avaient débrayé pour faire le déplacement, des militants CGT de tous les sites PSA du pays, et des délégations de salariés d'autres usines (Renault Flins, Cléon et Guyancourt, AXA, Avantis, Nokia, SNCF, etc)

Ce rassemblement est une première réponse à une politique générale de répression de la direction. Cette politique va bien au-delà des militants syndicalistes de la Cgt, malheureusement classique chez Peugeot et Citroën, elle touche aussi l'ensemble des salariés avec de nombreuses sanctions et licenciements sous divers prétextes. C'est une attaque contre tous les salariés du groupe.
Que cherche la direction ? Par cette politique, la direction cherche à faire accepter des conditions de travail de plus en plus dures, des baisses d'effectifs, des horaires de travail de plus en plus dingues, avec sa cohorte d'heures supplémentaires non payées. Elle se prépare à faire appliquer la loi El khomri et la future loi Macron ainsi que la casse des conventions collectives de la métallurgie.
L'usine de Poissy paye un lourd tribu de cette politique suivi par d'autres sites. Si tous ne sont pas encore touchés au même niveau, il s'agit bien d'une politique générale qui vise à dégrader les conditions de vie et de travail de tous les salariés du groupe.

Cela a été le cas à Valenciennes où ils ont dû faire face à des accusations mensongères et fantaisistes de la direction de fausse séquestration et de violences. Cela a été jusqu'à des demandes de licenciements, de mise à pied conservatoire pour finir en fin de compte par de simples mises à pied tout autant injustifiées.
Dans les usines du groupe, régulièrement, les militants CGT qui distribuent légalement des tracts CGT aux postes de travail font l'objet de pressions physiques de la part des RH au mépris de la liberté d'expression.


à Charleville,

les pressions se concentrent sur les militants CGT à capacité restreinte qui sont affectés volontairement à des postes de travail sans rapport avec leurs restrictions médicales.


à Mulhouse,

la direction vient de convoquer un militant en vue d'un licenciement pour un motif totalement bidon après lui avoir infligé 10 jours de mise à pied. Au même moment, un salarié, connu comme syndiqué CGT, vient d'être mis à pied conservatoire à effet immédiat en vue d'un licenciement, sur une fausse accusation.


à Poissy,

cela a été la traditionnelle politique d'attaque contre les militants CGT durant la campagne électorale. Un jeune militant licencié, 14 militants sanctionnés avec un total de 61 jours de mises à pied, une mutation disciplinaire et 5 demandes de licenciement, toutes refusées en bloc par l'Inspection du Travail.
L'objectif est classique : tenter d'isoler les militants CGT des salariés, et d'intimider les salariés. Peine perdue, la CGT est devenue à Poissy le 1er syndicat chez les ouvriers et plus de 1 100 salariés ont versé par solidarité plus de 4 400€ pour rembourser intégralement les jours de mises à pieds injustifiés.


à Hordain (Sevelnord),

la direction entrave le droit de grève en menaçant les salariés : courriers d'intimidation, menaces de rupture de contrat concernant le personnel temporaire qui ont débrayé à l'appel de la CGT contre la flexibilité, les mauvaises conditions de travail et le manque d'effectif. Des RG sont même missionnés pour mettre pression sur les salariés à leurs postes de travail, (mardi 27 juin HC5 en équipe bleue).

Mais aujourd'hui, la direction franchie une étape inadmissible en allant sur le terrain judiciaire.


à Mulhouse,

Suite à la parution d'un tract syndical en mars 2016, 4 plaintes ont été déposées par des membres de la hiérarchie et par la direction. Et une dizaine de délégués CGT de Mulhouse ont été convoqués à la police pour être interrogés sur ce tract, par la brigade anti-criminalité ! La procédure en justice a conduit à la mise en examen de 6 militants le 21 juin, et ils sont reconvoqués le 10 août au tribunal !


à Poissy,

le secrétaire de la CGT vient de comparaître en Correctionnelle pour des accusations fantaisistes de violences. La plaidoirie de l'avocate de la CGT a pu mettre en lumière toutes les incohérences, les approximations et la faiblesse du dossier de l'accusation du représentant de la direction.
9 militants viennent de faire 9h de garde à vue chacun et sont appelés à comparaitre en Correctionnelle pour une fausse accusation de séquestration où l'Inspection du Travail avait refusé les demandes de licenciement. La direction menace de contester cette décision sur l'un d'entre eux au Ministère du Travail.


Cette politique est vouée à l'échec, car elle n'entamera pas la détermination des militants. Au contraire, cela ne fait que renforcer leur conviction d'avoir à défendre les intérêts collectifs des salariés.
Si la direction s'attaque aussi durement aux militants CGT, c'est qu'elle compte s'attaquer encore plus à l'ensemble des salariés. Elle voudrait intimider les salariés, au moment où ils commencent à s'opposer aux heures supplémentaires obligatoires et non payées, aux suppressions de postes, aux secteurs vendus à la sous-traitance, aux augmentations de cadences, etc.
Ces attaques ne passent pas sans réactions de la part des salariés
Dans plusieurs usines, des débrayages ont eu lieu ces dernières semaines, regroupant au total des centaines d'ouvriers. Et parfois, cela oblige la direction à reculer, au moins partiellement :


à Sevelnord,

de nombreux débrayages ont lieu en ce moment pour protester contre la flexibilité des horaires, les suppressions de postes et le manque d'effectifs. La direction a été contrainte d'annuler certaines séances d'heures sup (samedi matin, dimanche soir, allongements d'horaires) et de rajouter des postes de travail au Ferrage. Ce qui n'était pas possible selon la direction, l'est subitement devenu grâce à la mobilisation des salariés !
À Sochaux, plusieurs débrayages ont eu lieu contre la modification des horaires prévue avec la mise en place d'une équipe de VSD. Rallongement des journées, diminution des pauses, overtime quasi-quotidiens : plusieurs centaines de salariés ont tenu à ne pas laisser se laisser faire.


à Metz Borny,

contre le travail du lundi de pentecôte sans majoration, un rassemblement d'ouvriers pendant le temps de pause, a obligé la direction à payer en jour férié. Elle a également reculé sur le travail du samedi dans un secteur, après que 80% des ouvriers de ce secteur aient annoncé qu'ils feraient grève ce jour-là.


à Rennes,

des salariés ont aussi arrêté le travail à deux reprises pour dénoncer les heures sup à répétition, le manque d'effectifs et les postes surchargés. Des intérimaires se sont joints à cette mobilisation, pour protester contre la faiblesse de leurs salaires.
Dans plusieurs usines, les règles écrites des accords sont modifiées : à Metz Borny, à Mulhouse, la direction a décidé de payer 1 samedi sur 2, alors que le NEC prévoit le paiement d'une séance sur 3. Et dans d'autres usines du groupe, les salariés expriment leur ras-le-bol.


Ces débrayages, ces mobilisations collectives sont la voie à suivre.
Isolés, les salariés ne sont pas assez forts pour s'opposer aux attaques de la direction.
Mais dès qu'on discute ensemble, qu'on s'organise et qu'on décide d'exprimer notre mécontentement, on est en capacité de se faire respecter et de faire reculer la direction.

PAR FSC

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Françoise Parly, ministre des Armées (source photo : france info)

Françoise Parly, ministre des Armées (source photo : france info)

C'est une fonction qui ne figure pas sur sa page Wikipédia, qui est éliminée de sa biographie officielle, que les médias ont donc omise. Y compris "la prise de bec" du Canard, aujourd'hui consacrée à la ministre des Armées.

[Dernière minute: lundi 26/06/2017 à midi, nous appelions le cabinet de la ministre des Armées quant à ses mandats industriels oubliés. Dans la soirée, Mme Parly annonçait dans une dépêche Reuters la démission de ces fonctions...] 

Florence Parly vient de récupérer le ministère de la Défense. Et autant "les armées s'interrogent"(Les Echos, 23/06), autant les industriels sont ravis: « Au moins a-t-elle pleinement conscience du poids en France de l'industrie militaire et aéronautique... "Florence est une passionnée de technologie, d'aéronautique, de spatial, elle a volé en Mirage 2000, c'est un excellent choix", s'enthousiasme son ami Jean-Yves Le Gall, président du CNES. Les industriels, qui l'attendent aujourd'hui au Bourget avec le Premier ministre, semblent satisfaits. »

Satisfaits juste parce qu'elle aime les joujoux technologiques?
Non, plutôt parce qu'elle est de leur sérail.

[…]

LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

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Bernard Arnault, Liliane Bettencourt et Axel Dumas occupent les trois premières marches du podium du classement des 500 fortunes professionnelles françaises de Challenges.

Bernard Arnault, Liliane Bettencourt et Axel Dumas occupent les trois premières marches du podium du classement des 500 fortunes professionnelles françaises de Challenges.

Depuis 1996, Challenges scrute les fortunes. Et notre numéro spécial qui accompagne l'été est devenu une marque de fabrique en France au même titre que Forbes est la référence mondiale sur ce sujet qui déchaîne autant de passion que de curiosité : c'est d'ailleurs, et de très loin, la plus forte vente de notre journal.

Ce n'est évidemment pas le cas des fortunes familiales, très présentes dans le capitalisme français. Les Arnault, Pinault, Mulliez, Bolloré... sont des habitués. Comprendre et raconter comment ces groupes se transforment et se transmettent est plein de surprises et de questionnements: est-il normal que les actifs de nos " 500 " aient progressé, en valeur, trois fois et demi fois plus vite depuis 1996 que le PIB de la maison France, sans parler des dix premiers pour lesquels c'est plutôt dix fois?

Vous le constaterez une nouvelle fois en découvrant cette édition 2017, nous déclinons cette thématique sous tous ces aspects: statistique, dynastique, ludique et, bien sûr, économique. La pièce maîtresse est notre classement des 500 fortunes professionnelles françaises. Il est le produit d'un travail de plusieurs mois et d'une méthodologie éprouvée à partir d'une base de données constituée depuis des années et dont nous avons l'exclusivité. C'est une méthode d'évaluation contradictoire, et qui ne s'intéresse qu'au patrimoine d'entrepreneurs, reflet de leur activité et de leur réussite. D'où l'importance du mot " professionnel ". La richesse ne nous passionne pas en tant que telle, sinon par sa création, indicateur de réussite, et facteur de prospérité. D'ailleurs, au moment où un entrepreneur vend sa société et reçoit du cash, il ne nous intéresse plus et disparaît du classement.

Mais le sujet des inégalités va bien au-delà de ce constat clinique. Si celles du patrimoine se sont accrues, les inéquités en terme de revenus n'ont que peu évolué, rare exception française salutaire. Quant à l'égalité des chances, consubstantielle de notre modèle méritocratique, c'est un désastre, comme le regrette l'économiste Philippe Aghion. Qui conseille de se concentrer sur ce drame national plutôt que de se focaliser sur la part des richesses détenues par le 1% de la population la plus nantie ; le titulaire de la chaire d'économie au collège de France préfère, à l'opposé d'un Thomas Piketty, la stimulation par l'innovation à la sanction par la fiscalité. Un choix qui n'a pas manqué d'influencer Emmanuel Macron. Reste à le mettre en œuvre.

Comme chaque année, « Challenges » dévoile son classement des 500 fortunes professionnelles françaises, le produit d'un travail de plusieurs mois et une marque de fabrique. Découvrez notre classement 2017.
[…]
LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

https://www.challenges.fr/classement/arnault-bettencourt-mulliez-dumas-dassault-les-10-plus-grosses-fortunes-de-france-en-2017_483193

PAR EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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