SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS de : 

 

 [ Eh Attal a devant l'Assemblée nationale a le culot mensonger de prétendre que la victoire de la Russie en Ukraine signifierait un cataclysme pour le pouvoir d'achat des français.

Alors que précisément ce sont leurs sanctions et leur politique de soutien inconditionnel à Kiev qui DEJA ont des répercussions catastrophiques pour les travailleurs et le peuple comme l'atteste les conséquences de leurs choix pour les agriculteurs européens! ]

 

Plus de 160 milliards d’euros par an, c’est la somme gigantesque d’aides publiques indirectes et directes aux entreprises. Chaque année, le tiers du budget de l’Etat s’envole en direction des grands groupes capitalistes. Cette année, encore, près de 100 milliards d’euros ont été reversés aux actionnaires du Cac 40. Coïncidence ? Non. L’argent du citoyen paye l’assisté de la Bourse.

Pire, le déficit des comptes publics, grevée chaque année par les aides publiques au secteur privé et le refus du gouvernement de taxer les riches et le Capital, est utilisé, chaque année, comme prétexte pour écraser les chômeurs et le droit du travail, libéraliser encore davantage le secteur public, lorgner sur le « magot » de la Sécu, ponctionner les caisses de l’Agirc Arco, restreindre et contrôler les aides dites sociales. A ces mesures et projets s’ajoutent un tour de vis budgétaire supplémentaire brutal.

Tout sourire, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a ainsi annoncé une « économie » de plus de 10 milliards d’euros, exclusivement sur le budget de l’Etat. Le gouvernement a annulé par décret, sans débats, ces dépenses budgétées. Ce carnage social est un plan d’austérité qui massacre encore un peu plus nos services publics et cible notamment l’Ecologie, le travail/emploi et l’enseignement

Dans le détail,

  • Ecologie : 3,4 milliards d’euros retirés du budget
  • Travail : 1,1 milliard d’euros retirés du budget
  • Education nationale : 8000 postes en moins, 691 millions d’euros retirés du budget
  • Recherche : 7500 postes en moins, 904 millions d’euros retirés du budget
  • Diplomatie : 400 postes (un chiffre colossal) supprimés, 174 millions d’euros retirés du budget
  • Sports : 302 millions d’euros retirés du budget en 2024, année pourtant « olympique »
  • L’aide publique au développement est rabotée quant à elle de 740 millions d’euros, quand l’aide à l’accès au logement perd 300 millions d’euros, contre 134 millions d’euros de moins pour la police nationale, 118 millions de moins pour l’administration pénitentiaire, 70 millions de moins pour la Santé.

Chacun peut voir le massacre qui se met en place. Contradiction : comment « réarmer » (sic) et réindustrialiser le pays quand on détruit les capacités d’actions publiques ? La réponse, selon la caste au pouvoir, est de continuer à se gaver sur notre dos, et à nous pressurer et précariser davantage.

Dans le même temps, l’Etat lance un investissement de plus de 400 milliards en direction des armées et du complexe militaro-industriel. Il y a peine une semaine, Macron annonçait une enveloppe supplémentaire de 3 milliards d’euros d’aides militaires au gouvernement ukrainien pour soutenir le régime de Kiev dans la guerre contre la Russie.

Ces chiffres indiquent la nature du choix politique du gouvernement. Ne laissons pas faire ces restrictions budgétaires qui sont l’illustration parfaite de la République en marche, « tout, partout, toujours pour les riches, rien pour les autres ».

Soyons lucides. Ce cauchemar ultra-libéral et autoritaire et ce gouvernement au service exclusif des riches et des capitalistes ne s’arrêteront que si nous les arrêtons. Ici et maintenant, attelons-nous à la la riposte générale du monde du travail.

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La question centrale fort peu abordée (en dehors du rôle spécifique lui des médias publics) est celle de la PROPRIETE des moyens d'informations.

Ce qu'il faut affronter c'est la concentration inédite des médias dans les mains des oligarques (LCI, CNews, Europe 1, C 8 ... accaparés par Bolloré, Bouyghes, Niel ...) et qui distillent leur idéologie nauséabonde en continu.

La résistance de certains jounalistes à cette emprise ne tenant pas en définitive face à la détermination propriétaire comme entre autre en a attesté la nomination de l'ex-rédacteur en chef de Valeurs Actuelles Geoffroy Lejeune à la tête du JDD malgré l'opposition opiniâtre de sa rédaction.

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Enquête Pénibilité dans la branche Chimie

Cliquez sur le lien ci-dessous pour ouvrir le questionnaire :

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13-14 mars 2024 : Assises de la santé et la sécurité des travailleurs-ses à la Bourse du travail à Paris

Les 13 et 14 mars, participez aux Assises de la santé et la sécurité des travailleurs·ses ! Une salle de 450 places et quatre salles de réunion vous accueillent.

La santé au travail concerne toutes les personnes qui travaillent, quels que soient leurs statuts (salariés, fonctionnaires, précaires, auto-entrepreneurs….). Toutes et tous, nous sommes exposés à des risques professionnels et des conditions de travail se traduisant par des accidents du travail, des maladies professionnelles, de la souffrance, de l’usure souvent non reconnue.

Le mal-être au travail, les atteintes à la dignité et autre comportements managériaux ont un impact sur le travail mais aussi sur la vie entière.

Ainsi, chaque année des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs sont licenciés pour inaptitude par refus des employeurs d’aménager les postes de travail, dans l’indifférence générale. C’est la double peine !

Des assises de la santé et de la sécurité pour mettre en œuvre un réseau de soutien permanent

Le combat pour la santé et la sécurité au travail articule plusieurs axes. Nous devons poursuivre le combat, avec les victimes, leur famille, les associations spécialisées pour la reconnaissance des accidents et pathologies du travail et pour l’indemnisation intégrale des préjudices subis par les victimes.

Réparer ne suffit pas, il faut aussi que les employeurs coupables soient sévèrement sanctionnés au niveau pénal et au niveau civil, pour les obliger à prendre des mesures de prévention.

C’est pourquoi nous devons aussi agir en mobilisant les nombreux acteurs que sont notamment les syndicalistes, élus au CSE / CSA / CST, inspecteurs et inspectrices du travail, juristes, médecins, préventeurs, experts…

 

Assises de la santé et la sécurité des travailleurs-ses.

https://www.souffrance-et-travail.com/evenements/assises-de-la-sante-securite-travail/

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
En France, c'est 413 milliards pour l'armée !
En France, c'est 413 milliards pour l'armée !

En France, c'est 413 milliards pour l'armée ! ...
Et 50 milliards, votés par le "Parlement européen" quasi unanime (avec LFI, PS, etc,...), le 27 février, pour la guerre en Ukraine !
Les marchands d'armes se frottent les mains, et pour alimenter son économie de guerre Macron-Attal-Le Maire taillent à la hache le budget des travailleurs et les services publics !

Publié par Luttesinvisibles

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SOURCE : 

Austérité Disparue, la centaine de recrutements promis dans la loi de finances… Près de 20 % des postes sont vacants. Si la Cour des comptes s’en émeut, le gouvernement renonce à embaucher.

À l’échelle du plan d’austérité annoncé par le ministre Bruno Le Maire, c’est une goutte d’eau : 3,5 millions d’euros sur une économie globale de 10 milliards. Mais, au niveau des services de l’inspection du travail, c’est une nouvelle déferlante qui pourrait engloutir l’emploi : une centaine de postes supplémentaires, sur un effectif total de 1 600 inspecteurs du travail, viennent de disparaître par un discret coup de rabot qui n’a jusqu’ici pas été évoqué devant les organisations syndicales…

À l’automne 2023, Olivier Dussopt, alors ministre de l’Emploi, s’était gargarisé devant les députés, lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, d’une hausse des recrutements, via le concours (200 postes) et via le détachement (100 postes), dans ce secteur crucial pour les droits et la protection des travailleurs. Dans le document budgétaire officiel, le gouvernement vantait même :« Ces volumes significatifs traduisent la politique volontariste de recrutements destinés à renforcer les effectifs de l’inspection du travail. »Las ! Quelques mois plus tard, le ministère vient d’enterrer purement et simplement les 100 postes qui devaient être accessibles, hors concours, à des fonctionnaires d’autres administrations.« Nous vous informons qu’aucune campagne de recrutement d’inspecteurs du travail par la voie du détachement n’est prévue pour l’année 2024 »,écrit, dans un message aux candidats, quel’Humanitéa pu consulter, la direction des ressources humaines.

Une saignée qui s’ajoute aux autres… La CGT du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle (CGT-TEFP) a rendu publique, en début de semaine, une carte recensant les sections vacantes à l’inspection du travail (voir ci-contre) : dans l’Orne, la Corse-du-Sud, le Cher, la Mayenne, le Val-de-Marne, l’Eure-et-Loir et la Sarthe, ce taux dépasse les 40 %. D’après le dernier décompte officiel du ministère, arrêté au 31 décembre 2023, sur les 2 005 sections existantes, 368 sont dépourvues de titulaires, soit 18,5 % du total. Avec plus de 10 000 travailleurs couverts en moyenne par agent, ce sont, comme le dénonce Simon Picou, de la CGT, près de« 4 millions de salariés »qui« n’ont pas accès au service public de l’inspection du travail, faute de recrutements suffisants ces dernières années ».

Pire encore : le taux de postes vacants à l’inspection du travail augmente, alors que, pour masquer la pénurie, le ministère a entrepris un long plan de suppression des sections territoriales. D’après un rapport de la Cour des comptes sur « la gestion des ressources humaines du ministère du Travail », paru le 28 février, leur nombre est passé de 2 194, en 2017, à 2 048, en 2022. L’institution relève également : « Dans le détail, entre 2015 et 2021, le principal contributeur aux économies d’emplois a été l’inspection du travail, qui a perdu 16 % de ses effectifs, soit près de 740 ETP (équivalents temps plein). »

D’après Simon Picou, la tendance s’accentue encore ces derniers mois.« Dans la Meuse, par exemple, il y avait 6 postes en 2022, 5 l’année dernière et 4 cette année,illustre le syndicaliste.La dégringolade se poursuit, nous réclamons l’arrêt des suppressions de postes, la réalisation des recrutements nécessaires pour les pourvoir, à commencer par le rétablissement de tous ceux qui étaient prévus en 2024. »

par  Thomas Lemahieu

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SOURCE : 

 

« C’est la mort annoncée des prud’hommes »

 

Justice La loi de programmation du 20 novembre 2023 prévoit des restrictions concernant les conseillers prud’homaux, ce qui fragilise et déstabilise l’institution, selon le président et le vice-président de la juridiction de Créteil.

L’un représente les salariés, l’autre les employeurs. Leur point de vue diffère sur le monde du travail mais ils tombent pourtant d’accord quand il s’agit de constater la fragilité des conseils de prud’hommes. Daniel Dadu et Carmelo Visconti, président du conseil de Créteil et membre du collège employeur pour l’un, et vice-président, représentant des salariés pour l’autre, s’alarment de la situation de crise à venir. D’ici deux ans, de nouvelles dispositions seront applicables dans le cadre de la loi du 20 novembre 2023 de programmation 2023-2027 du ministère de la Justice.

À l’avenir, les conseillers se verront imposer une limite d’âge de 75 ans et leur mandat (dont la durée est de quatre ans) seront limités à cinq ans dans la même juridiction, après quoi ils devront déménager s’ils ne veulent pas mettre un terme à leur rôle de conseiller.« On nous vire, en quelque sorte ! »s’exclame Carmelo Visconti, cinq mandats au compteur, tout comme son homologue du collège employeurs. Le binôme déplore, lors de la rentrée solennelle du conseil de prud’hommes de Créteil :« On est en souffrance, on ne va pas tenir longtemps comme ça »,déclaration qui ­résonne comme un appel à l’aide.

Dans les couloirs de la juridiction de Créteil, un immeuble noir nommé « Le Pascal », 194 conseillers se croisent. Dans deux ans, leur effectif sera réduit de plus de moitié. Côté employeurs, 55 % du collège seront poussés vers la sortie, car trop âgés ou mandatés depuis trop longtemps. Selon Antonio Correia, ancien président représentant des salariés au conseil de Villeneuve-Saint-Georges,« il s’agit d’un non-sens total car on va pousser vers la sortie les plus expérimentés ». Daniel Dadu, du collège employeur, prend son propre exemple. Il a créé son centre de formation à Lyon, période où il était peu présent aux prud’hommes tant son travail était chronophage. Il n’était pas en mesure de présider les audiences, par manque de temps pour rédiger les conclusions.

À la retraite depuis deux hivers, l’homme de 61 ans est plus disponible, au point de consacrer deux jours et demi par semaine à son rôle de président. La chasse aux têtes blanches de plus de 75 ans agace son homologue, Carmelo Visconti. Il trouve« cocasse que cela ne s’applique qu’aux conseillers mais pas aux sénateurs qui ont porté la loi. Rien que le président du Sénat, Gérard Larcher, a 74 ans ». Selon lui, ces nouvelles mesures risquent de porter préjudice aux justiciables en allongeant la durée de traitement des affaires. Elle se situe actuellement dans une moyenne de seize à dix-huit mois et peut s’étendre à cinq ou six ans dans le pire des cas.

Carmelo Visconti, vice-président prud’homal et vendeur au Bazar de l’Hôtel de Ville depuis 1982, a connu une institution qui se voulait plus accessible.« Les démarches étaient simples à l’époque, on évoluait dans un contexte où les salariés pouvaient saisir facilement leurs juges en cas de problème », se remémore le syndicaliste CGT. Désormais, une requête de six pages doit être remplie,« parce que trop de gens saisissaient les prud’hommes et qu’il fallait faire des économies ».

« le but est de décourager les justiciables »

Kevin Mention, avocat en droit du travail, estime que« la procédure a été complexifiée, elle est devenue écrite alors qu’elle était orale au départ : le but est de décourager les justiciables ». À cela s’ajoutent« des barrières de plus en plus hautes », selon Carmelo Visconti : le barème Macron, la lourdeur des procédures et le raccourcissement des durées de prescription.

À l’origine, un salarié disposait d’un délai de trente ans pour contester son licenciement. Premier coup de rabot en 2008 : il passe à cinq ans, soit une division par six. En 2013, il est réduit à deux ans et, en 2017, à un an. Bruno Le Maire proposait, en décembre 2023, de compresser à deux mois le délai de recours après qu’un salarié s’est fait renvoyer.« Ces lois qu’on nous met dans les pattes, c’est la mort annoncée des prud’hommes. Il y a une idée politique derrière : on cherche à vider le conseil des prud’hommes de sa substance, à réduire les moyens financiers et humains à tel point que les justiciables ne puissent plus saisir la juridiction. Et les entreprises seront tranquilles… Déjà qu’il leur arrive de faire traîner les affaires », déplore-t-il.

« renouveler les effectifs »

Des avocats s’entassent dans la salle exiguë aux meubles en bois foncé du conseil de prud’hommes de Créteil. La première affaire est rapidement évacuée par une demande de renvoi de la part de la partie civile, les documents étant envoyés trop tardivement par un confrère. L’audience est alors reportée au 28 octobre, soit huit mois plus tard. Un délai important tant l’effectif est réduit : quatre greffiers (initialement, l’effectif était porté à 12 étant donné la charge de travail) et une seule juge départitrice pour tout le Val-de-Marne.« Alors imaginez, si on est deux fois moins de conseillers », s’inquiète Carmelo Visconti.

Si ce dernier fustige les mesures qui vont être appliquées à leur statut, les conseillers en audience y sont plutôt favorables. William Geib, juge représentant les salariés, estime qu’« à 75 ans, on a déjà quitté l’entreprise depuis un certain temps », tandis que Sylvain Levy, juge du collège des employeurs, pense que la limitation aux cinq mandats permet« d’éviter le copinage et les conflits d’intérêts parce qu’on finit par connaître tous les avocats au bout d’un moment ». L’un d’eux, Kevin Mention, surnommé« le défenseur des ubérisés », voit cette réforme d’un bon œil car elle permettrait, selon lui, de renouveler les effectifs. Néanmoins, ce qui presse pour lui et l’une de ses consœurs, croisée dans le bâtiment « Le Pascal », c’est leur formation,« parce que six heures pour apprendre à appliquer le droit, c’est rien du tout ! »s’exclame-t-il. Surtout avec le peu de moyens financiers et humains mis à leur disposition pour ce faire.

par  Léa Petit Scalogna

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Voilà pourquoi il faut aller vers une Sécu intégrale qui collecte l'ensemble des cotisations

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Accident mortel à la poudrerie de St-Médard-en-Jalles : Ariane Group s’obstine à nier sa responsabilité

Le 5 décembre 2013, un ouvrier décédait après une explosion lors d’une manipulation à la poudrerie de St-Médard-en-Jalles du site Safran (aujourd’hui Ariane Group). Deux autres ouvriers étaient gravement brûlés.

Appel de la honte

Crédits photo : INA

Le 13 février dernier le procès concernant l’incendie à la poudrerie de St-Médard-en-Jalles, dans l’usine de Safran Ceramics (aujourd’hui Ariane Group), reprenait au tribunal de Bordeaux, un an après un premier jugement. Cet incendie survenu le 5 décembre 2013 avait coûté la vie à un jeune ouvrier de 25 ans brûlé vif et gravement blessé deux autres ouvriers.

Le 5 juin 2023, le tribunal correctionnel de Bordeaux avait reconnu Safran Ceramics coupable d’homicide et de blessures involontaires, infligeant à l’entreprise une amende de 225 000 euros. Le tribunal avait alors jugé que Safran n’avait pas respecté ses obligations légales en matière de sécurité vis-à-vis de ses employés. Une condamnation face à laquelle Safran avait fait appel dès l’annonce du jugement en juin 2023, conduisant à un nouveau procès. Dans sa défense, l’entreprise continue de nier toute responsabilité, comme l’a déclaré l’un des avocats du groupe pour France Bleu Gironde : « Nous avons été condamnés au pénal en raison d’une erreur dans l’analyse de la réglementation pyrotechnique. Il n’a pas été démontré une quelconque faute de la part de Safran Ceramics ».

Une position particulièrement cynique à la lumière des circonstances de l’accident pour les travailleurs d’alors, comme l’ont relaté à plusieurs reprises les victimes ayant survécu. Comme le raconte France Bleu, « ce jour-là, les trois ouvriers travaillaient sur une opération de démoulage et de nettoyage d’outils sur un réservoir traitant du propergole, une poudre chimique explosive servant à propulser les fusées et les missiles balistiques des armes nucléaires françaises. ». Une substance hautement inflammable, qui peut atteindre des températures de 0 à 4 000 degrés très rapidement.

Et une opération qui comporte de nombreux risques pour les ouvriers. Le jour de l’incendie, ces derniers sont pourtant contraints d’utiliser un outillage qui n’était plus aux normes de sécurité. Selon les ouvriers, la direction aurait demandé pour ne pas stopper la production de réaliser cette opération avec un ancien outillage, en raison d’une panne.

Christophe Brethes du syndicat SUD, explique à France Bleu que l’entreprise a pris cette décision sans même en avertir le CHSCT : « revenir à l’ancien outillage avec un danger connu sans prévenir le CHSCT, sans analyse de risque, rien, c’est un manquement considérable si on ne doit retenir que celui-là ». Lors de l’audience en avril 2023, l’inspectrice du travail en charge du dossier a également souligné les lacunes de l’entreprise en matière de formation.

Elle a noté que les trois ouvriers étaient jeunes et n’avaient pas conscience du risque auquel ils étaient exposés. De plus, l’ouvrier décédé, menuisier de formation, avait été recruté dans l’entreprise sans avoir reçu de formation préalable. Elle a également mentionné les témoignages de ses collègues, affirmant qu’il se sentait fatigué en raison de sa charge de travail, ainsi que celui de son père, décrivant le management autoritaire de son supérieur.

L’appel de Safran à la première décision de justice et sa détermination à ne pas être condamné est une nouvelle illustration du jusqu’au boutisme patronal dans la destruction de la vie des ouvriers. A ce titre, Bertrand Montreux, l’un, des survivants du drame témoigne pour France 3 « Je n’arrête pas de ressasser, je fais des cauchemars, c’est très éprouvant de revivre tout ça. J’espère que la vérité sera dite et avérée, il faut tourner la page. [...] Je pensais qu’ils auraient un peu de compassion pour nous. Mais non, ils ne lâchent rien ».

Pour l’entourage des ouvriers ce nouveau procès est une épreuve de plus à surmonter, et notamment pour le père de Benjamin Paillet décédé lors de l’incendie, qui affirmait la vieille du procès au micro de France bleu gironde : « la haine me motive à combattre cette société. Je veux simplement la condamnation de Safran Ceramics, mais je sais que la vérité sur la raison de l’incendie sera à jamais cachée. »

Une demande de justice et de vérité tout à fait légitime qu’il est important de soutenir. Plus largement, le dramatique accident dans la poudrerie de Safran mets en lumière la réalité des morts au travail qui n’ont jamais été aussi élevés depuis 20 ans en France. Un phénomène particulièrement grave qui prend sa source directement dans les politiques gouvernementales et patronales qui ne cessent de dégrader les conditions de travail et les droits des travailleurs. Le délibéré du tribunal de Bordeaux aura lieu le 15 mai prochain.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Avec les peuples, rassemblons pour la paix et la coopération ! L’OTAN et l’UE nous emmènent à la guerre !

500.000 morts russes et ukrainiens ne leur ont pas suffit. Jamais ils ne nous parlent de cette jeunesse européenne sacrifiée sur le champ de bataille pour l’intérêt des milliardaires, des marchands d’armes et autres oligarques.

Plusieurs millions d’Ukrainiens déplacés au 4 coins de l’Europe dont 1.200.000 réfugiés en Russie, cela ne compte pas plus pour ceux qui prospèrent sur les logiques de guerre. L’Ukraine qui comptait près de 50 millions d’habitants au sortir de l’Union Soviétique n’en finit plus de se dépeupler. Et ce n’est pas la suspension des droits civiques et la mise à mal des normes sociales sous couvert d’unité nationale face à l’agresseur qui vont enrayer cette spirale du déclin.

Les multinationales qui ont déjà racheté de nombreux biens en Ukraine, dont la moitié des terres arables, se préparent à bénéficier du paiement de frais de guerre et de reconstruction qui se chiffrent en dizaines de milliards et grandissent à mesure que dure le conflit.

Car la solidarité du capital n’est jamais gratuite comme en témoigne le destin tragique de l’Irak et de tant d’autres pays "libérés" par les puissances de l’OTAN.

Ces forces de l’OTAN nous parlent de patience et de sacrifices à consentir au nom de l’effort de guerre. Mais elles nous proposent surtout une guerre sans fin jusqu’à une hypothétique victoire contre la Russie. Ils veulent nous imposer une logique de confrontation de blocs pour effacer jusqu’à l’idée d’une communauté de destin pour les peuples d’Europe et du monde.

Mais les peuples d’Europe aspirent à tout autre chose. De Brest à Vladivostok monte une commune exigence de paix et de sécurité. L’aspiration à un développement juste et harmonieux rassemble tous les peuple d’Europe confrontés au réchauffement climatique et à une crise démographique structurelle.

C’est pourquoi à l’opposé des discours de notre président, les communistes agissent pour un cessez le feu immédiat et une conférence de paix réunissant l’ensemble des peuples du continent européen autour des deux pays belligérants.

Il nous faut ouvrir une nouvelle page de coopération et de développement qui fasse taire les dérives nationalistes mortifères qui montent partout dans l’UE et au-delà.

L’OTAN et l’UE nous emmènent à la guerre !

Macron multiplie les déclarations sur une agression russe contre l’Europe, repris par tous les médias qui découvrent des espions, des armes secrètes, des hackers dans la cyberguerre... Il multiplie aussi les gestes politiques qui place la France en situation de guerre contre la Russie, voyages, accord France-Ukraine, livraison d’armes répétées, formation de soldats. Il franchit un cap, comme toujours dans ses déclarations médiatiques fracassantes comme s’il n’en mesurait pas les conséquences, demandant la mobilisation de soldats de l’OTAN en Ukraine.

Nous n’oublions pas les connivences occidentales avec les néonazis en Europe de l’Est, la dénonciation des antifascistes baltes, polonais, ukrainiens, roumains et la valorisation des alliés d’hier des nazis dans ces mêmes pays.

Oui, Macron nous emmène à la guerre, pas à pas, et comme en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie ou en Afrique saharienne, ce n’est pas pour les droits de l’homme ou la démocratie, mais pour la défense des intérêts capitalistes des bourgeoisies occidentales.

La réaction forte et rapide du Parti est saine et salutaire. Les communistes doivent désormais renforcer la bataille idéologique quotidienne contre tout ce qui nous prépare à la guerre et situer ce combat dans une logique de classe. Comme en 1914, c’est le positionnement contre la guerre qui sera l’élément (re)constructeur du parti communiste. 

Nous payons déjà la guerre !

Avec l’inflation, le gaz de schiste US, l’impact rétroactif des sanctions contre la Russie, l’Europe entre en récession quand l’économie russe accélère, le monde entier se retourne contre un occident capitaliste qui croit encore pouvoir exploiter la planète à sa guise.

L’inflation avait commencé dès 2021, conséquence du soutien des banques centrales à la financiarisation et aux revenus exorbitants des plus riches, à l’alimentation d’un dollar corrompu par la finance et incapable de financer le développement. Le conflit ukrainien a été le prétexte pour une guerre des banques centrales contre les salaires. 

Les réformes annoncées par Macron/Attal, sur l’assurance chômage, le logement, les retraites, la baisse des dépenses publiques, la pression contre les collectivités locales sont les manifestations concrètes du choix de la guerre.

Le parti communiste défend une position pacifiste légitime et un cessez le feu immédiat, mais l’OTAN pousse à la guerre !

Oui, il faut faire cesser les bombes, les bombes russes comme les bombes de l’OTAN, pour les civils ukrainiens de l’Ouest comme de l’Est, pour les soldats russes et ukrainiens, pour l’économie de toute l’Europe géographique, "de Brest à Vladivostok". 

La paix ne passe pas par une victoire de l’OTAN, qui pousserait les USA à aller plus loin dans la guerre en Ukraine, vers le démantèlement de la Russie évoquée il y a longtemps par Brzezinski, plus loin au moyen-orient vers l’expulsion massive des palestiniens, plus loin vers la Chine, la puissance qui met en cause la domination du dollar et la domination de USA. Le facteur de guerre principal, c’est la crise du capitalisme mondialisé provoquant la crise de la domination mondiale du dollar.

Financiarisation, militarisation, fascisation sont les caractéristiques de l’impérialisme décrites par Lénine il y a un siècle comme ’stade suprême du capitalisme’. La financiarisation n’a jamais été aussi éloignée de la production, la guerre est toujours plus nécessaire au capital financier pour s’approprier le profit et accéder aux ressources, la fascisation réapparait comme la forme politique nécessaire au capitalisme pour imposer sa domination aux peuples.

Il n’y aura pas de France des jours heureux dans un monde de guerre !

Notre projet pour la France doit être porteur d’un projet pour un autre monde, de paix et de coopération avec tous les peuples, et donc avec les peuples russes et chinois, avec les peuples d’Afrique et du Moyen-Orient... Le capitalisme mondialisé, de culture néocoloniale, ne peut imaginer les relations entre pays autrement que dans une concurrence où les plus gros s’imposent et exploitent les autres à leur seul profit. Mais, le monde de demain issu de la décolonisation politique, du développement de la Chine, du développement économique des échanges sud-sud, de la marche inexorable vers la dédollarisation, ce monde repose sur un principe de paix, d’égal accès au développement gagnant-gagnant, d’égal accès aux ressources et aux savoir-faire. 

Ce n’est pas un monde idéal, c’est un monde d’échanges capitalistes dans lequel les luttes de classes se poursuivent avec des combats pour libérer la société de l’exploitation, pour les droits sociaux, démocratiques et humains, pour la planète. C’est un monde dans lequel chaque pays pourra choisir sa voie et son rythme vers le socialisme, sans sanctions internationales ni isolement. C’est le monde dans lequel la France des jours heureux peut retrouver une place importante, une France qui relève le flambeau révolutionnaire des droits de l’homme contre la marchandisation et la concurrence.

Ce monde, le parti doit le porter avec des propositions nouvelles et audacieuses, à l’occasion de la prochaine campagne électorale pour le parlement de l’UE : 

  •  Pour construire la paix : 
    •  Proposition d’un traité international d’interdiction des porte-avions (y compris porte-hélicoptères et porte-drones) : arme la plus coûteuse, purement offensive et symbole dépassé de la domination d’une poignée de pays sur le monde
    •  Interdiction de toute forme de sanction économique ou commerciale hors du cadre de l’ONU 
    •  Engagement de la France à s’opposer à toute nouvelle extension de l’OTAN 
    •  Suppression de la ’Facilité Européenne pour la Paix’ qui est en fait un fond de financement des armes et de la guerre 
    •  Relance des négociations pour le désarmement nucléaire mondial 
  •  Pour le développement et le partenariat gagnant - gagnant sud-nord : 
    •  Création d’un fond de développement des infrastructures mondiales (transport, énergie, production) à destination des pays du Sud, en partenariat avec le projet réussi des Nouvelles Routes de la Soie (’One Belt, One Road’) doté de 100 milliards d’euros au niveau UE 
    •  Dépôt officiel de la candidature de la France aux BRICS 
    •  Négociation d’un accord de co-développement avec la République des Comores pour résoudre les causes de la situation catastrophique de Mayotte 
    • Accès gratuit pour tous les pays à tous les brevets nécessaires pour la transition climatique 
Le ventre est encore fécond !

Il est essentiel de rompre avec le discours dominant car il pousse de plus en plus clairement vers la fascisation du capitalisme. Ce ne sont pas seulement les néonazis d’Europe de l’est, pas seulement les forces d’extrême-droite en Allemagne, en Italie, au Danemark, en Espagne, en France, ce ne sont pas seulement des dirigeants populistes ultra-libéraux en Argentine ou au Paraguay, pas seulement la trumpisation de la vie occidentale, c’est tout le capitalisme mondialisé qui sait qu’il ne peut maintenir son pouvoir dans la démocratie formelle du siècle dernier, qu’il ne peut proposer de compromis garantissant le maintien des droits sociaux et le progrès à la majorité. Il a besoin de régimes autoritaires, massivement réactionnaires, il a besoin de faire éclater toute unité populaire en organisant les divisions de tout type, racistes, urbaines, générationnelles, sociétales.

Dans cette dérive vers l’extrême-droite, les communistes ont une responsabilité particulière. Ce sont eux qui ont refusé la première guerre mondiale, eux qui ont vaincu le nazisme par la victoire soviétique et leur place dans la résistance, eux qui ont montré qu’une autre société était possible, une société socialiste, qui n’est pas dirigée par la bourgeoisie, même si elle prend des formes historiques et nationales. Ils ont commencé, avec le programme des jours heureux et les combats qu’ils ont portés au sein du gouvernement en 45-46, à jeter les bases d’une future voie socialiste pour la France. Ce n’est pas un hasard si le programme du CNR a été élaboré sous l’occupation, quasiment aux heures les plus noires, c’est parce que la perspective d’une société nouvelle était nécessaire pour mobiliser les énergies de la victoire contre le fascisme.

Le choix de la paix, le refus de la guerre que notre pays prépare, sont des choix essentiels pour résister à l’extrême-droite, à la fascisation des idées, pour unir notre peuple pour la France des jours heureux ! 


Anne Manauthon (06), Benoit Roger (62), Caroline Andreani (93), Clara Gimenez (34), Danielle Trannoy (33), Esteban Evrard (62), Fabienne Lefebvre (94), Franck Marsal (33), Gilbert Remond (69), Gilles Gourlot (75), Jean-Pierre Meyer (83), Kevin Guillas-Cavan (75), Hervé Poly (62), Laurent Santoire (91), Leila Moussavian-Huppe (33), Luc Basin (26), Marie-Christine Burricand (69), Michaele Lafontant (92), Michèle Carbonnier (62), Nicolas Cossange (34), Pascal Brula (69), Paul Barbazange (34), Pierre-Alain Millet (69), Robert Brun (26), Stéphane Bailanger (33)

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Les deux constructeurs ont annoncé des résultats canons pour l’année 2023, en misant pour l’essentiel sur une stratégie de casse sociale et de hausse des prix.

Pour le CAC 40, l'année 2023 s'annonce d'ores et déjà comme un grand millésime!

Jusqu’ici, les plus grandes entreprises françaises ont enregistré plus de 120 milliards d’euros de bénéfices cumulés, alors que seuls 25 des 40 groupes ont annoncé leurs résultats. Cette dynamique est portée par quelques secteurs, parmi lesquels le luxe et l'automobile. Les deux constructeurs français affichent en effet une forme étincelante, ce qui ne va pas sans créer des remous au sein des équipes, en raison de la répartition annoncée de cette manne et des stratégies qui l’ont rendue possible.

Intéressement à géométrie variable !

Stellantis : le mastodonte issu de la fusion, en 2021, de Fiat Chrysler Automobiles et de PSA, se félicite d’avoir réalisé 189,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, ses profits ont grimpé de 11 %, à 18,6 milliards d’euros. La marge du groupe frôle les 13 %, ce qui est rarissime dans le secteur (pour mémoire, celle de Volkswagen est deux fois plus faible).

Fort de ces résultats mirifiques, le groupe piloté par Carlos Tavares a annoncé que l’ensemble des salariés de Stellantis allaient se voir récompensés à hauteur de 1,9 milliards d’euros en participation et intéressement. En valeur absolue, le chiffre semble énorme, mais cela ne représente jamais que 10 % de l’ensemble des profits et, par ailleurs, l’enveloppe est en baisse par rapport à l’année précédente (où les salariés avaient perçu 2 milliards). Les actionnaires, eux, se voient récompensés à hauteur de 6,6 milliards d’euros sous forme de dividendes et rachats d’actions, soit une hausse confortable de 53 % par rapport à l’année précédente.

Dans les usines françaises, la pilule a du mal à passer. À Mulhouse, les syndicalistes jugent largement insuffisants les 4.100 euros de prime d’intéressement attribués. « Comment une société qui fait plus de bénéfices que l’année dernière peut donner moins d’intéressement », enrage Salah Keltoumi, délégué CGT, (l’année dernière, les salariés ont touché 200 euros de plus). Cédric Brun, secrétaire CGT PSA Valenciennes, tient à rappeler que depuis quelques années, la courbe des primes d’intéressement grimpe beaucoup moins vite que celle des bénéfices : en 2021, par exemple, les profits ont été multipliés par 6,7, mais le montant moyen des primes n’a été multiplié que par 1,3.

Ces bons résultats ont été obtenus par une thérapie de choc mise en place dès la fusion : réduction drastique des coûts de structure visant à abaisser le seuil de rentabilité, mise en concurrence des salarié-es  à travers la planète et chasse aux subventions publiques. Dans les deux premières années suivant la fusion, plus de 26.500 postes ont été rayés des effectifs totaux.

Vendre moins et plus cher !

La stratégie est comparable chez Renault : pour des résultats un peu moins spectaculaires dans l’absolu, mais en très nette progression. Après des années de vache maigre, le groupe vient d’annoncer des résultats canons : un chiffre d’affaires en hausse de 17,9 %, à 52,4 milliards d’euros ; une marge de près de 8 % (+ 2,4 points) ; et des bénéfices de 2,3 milliards d’euros, alors que la marque avait affiché un trou de 716 millions l’année précédente.

Là encore, l’origine de ces bons chiffres n’a rien de mystérieux : depuis plusieurs années, le groupe s’est engagé dans une baisse massive de ses coûts de production, avec 6.600 suppressions de postes programmées en France depuis 2020. Dans le même temps, il a rompu avec une stratégie privilégiant les volumes de vente, au profit d’une stratégie misant sur la marge. Autrement dit, Renault n’a plus pour principal objectif de vendre le plus possible de véhicules, mais de les vendre plus cher. En Europe, il a enregistré en 2022 une hausse de 26 % de ses ventes sur les segments C et supérieurs (les plus rentables).

Ce sont les hausses de prix qui ont le plus contribué à la hausse du chiffre d’affaires : si ce dernier a grimpé de 16,5 % en 2023, il le doit surtout à l’« effet prix » (+7,4 points).

Renault : une révolution électrique pas si vertueuse !

« Luca de Meo, directeur général de Renault Group, fait le tour des médias pour endosser à lui seul ce succès ponctuel, fustige la CGT du constructeur. (…) Nous savons, sur le terrain, d’où ces records viennent. Ils sont le fruit du travail de tous les salariés du groupe. Ils sont aussi la dégradation de leurs conditions de travail. » Plus de 10.000 emplois ont été supprimés en France depuis 2020.

Le groupe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’ici 2027, Renault a déjà annoncé son intention d’écraser ses coûts de production de 30 % par véhicule thermique et de 50 % par véhicule électrique. « Les Chinois arrivent à produire avec des coûts de fabrication inférieure, pourquoi n’en serions-nous pas capables ? », faisait mine de s’interroger Jean-Dominique Sénard, président du conseil d’administration, en décembre dernier.

SOURCE 

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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