SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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LA CGT APPELLE A LA GREVE CHEZ WEBHELP COMPIEGNE
Les résultats financiers de Webhelp Compiègne de ces trois dernières années sont très bons.
Ce sont les salariés qui créent les richesses malgré une charge de travail du au turnover, tauxd’absentéisme et difficultés sur différents projets à tous les niveaux (conseillers-client, superviseurs, superviseurs senior, RQF, formateurs.....Etc.
Mais la direction de Webhelp Compiègne a fait le choix ces 3 dernières années d’augmenter les 10 plus hauts salaires lors des différentes consultations pour les NAO 2024, les salariés ont clairement exprimé leur mécontentement sur les propositions de la direction et nous ont demandé de négocier:
• Des titres restaurant, 6€ par jour travaillé.
• Des chèques vacances à hauteur de 300 €.
la CGT vous a écouté, et vous appelle à faire grève les 1er, 2 et 4 mars 2024

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Répression syndicale, du jamais vu depuis l’après-guerre

Depuis la réforme des retraites, les syndicalistes font les frais d’une répression historique de la part du gouvernement et du patronat. Un véritable saut qui se double d’une offensive contre les conditions de vie et les droits des travailleurs.

Edito

Peines de prisons avec sursis, amendes et coups de pression… tous les moyens semblent bons pour tenter de mater ceux qui ont relevé la tête ces derniers mois. Depuis la fin du mouvement contre la réforme des retraites, le mouvement ouvrier fait face à une offensive antisyndicale jamais vue depuis des décennies. En décembre, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, faisait état de plus de 1 000 syndicalistes poursuivis en justice, dont au moins 400 énergéticiens et 17 secrétaires généraux.

Antisyndicalisme : une offensive inédite depuis la Seconde Guerre mondiale

Parmi eux, le secrétaire général de la Fédération Nationale des Mines et Energie (FNME-CGT), Sébastien Menesplier, a été convoqué par la police en septembre dernier. Une convocation symptomatique de l’ampleur de l’offensive actuelle, comme le note l’historien spécialiste du syndicalisme Stéphane Sirot pour Politis : « la dernière fois qu’un dirigeant syndical national a été convoqué par la police, c’était au début des années 1950, dans le contexte de la guerre froide et avec un PCF très fort et menaçant » Quelques mois plus tard, Myriam Lebriki, également membre du bureau confédéral de la CGT, était à son tour convoquée par la police en décembre dernier.

Mais au-delà du bureau confédéral, c’est bien l’ensemble du mouvement syndical qui est touché. C’est le cas au sein des secteurs les plus mobilisés traditionnellement, comme dans l’énergie, l’aéronautique, les transports ou dans les raffineries, à l’instar d’Alexis Antonioli, le secrétaire de la CGT Total de la raffinerie de Normandie, qui a été convoqué pour un entretien disciplinaire en septembre dernier. Mais c’est le cas également au sein de secteurs moins habitués à la mobilisation, à l’instar d’un représentant CGT local chez Lactalis à Clécy (Calvados) convoqué par sa direction le 1er décembre 2023 en lui reprochant notamment de ne pas avoir porté ses gants.

C’est le cas enfin d’un nombre important de militants CGT locaux, comme à Rennes par exemple où trois membres de la CGT ont été traîné au tribunal ce 12 janvier. Accusés d’avoir jeté des poubelles sur des policiers, ils ont écopé d’une peine de 200 euros d’amende et de trois mois de prison avec sursis. L’un d’entre eux témoigne ainsi pour Politis du durcissement observé localement : « Avant, c’était bonne ambiance, on pouvait venir avec les enfants, on discutait avec les gendarmes ». Dorénavant, c’est menottes et convocations au commissariat.

Dans la même veine, le mouvement de solidarité qui s’est exprimé en soutien au peuple palestinien a été l’occasion pour le gouvernement de poursuivre son offensive antisyndicale. C’est le cas notamment de Jean-Paul Delescaut, secrétaire de l’Union Locale CGT du Nord, ainsi qu’une secrétaire administrative, qui ont été placés en garde-à-vue en octobre pour un communiqué dénonçant le génocide. De la même manière, Gaëtan Gracia, syndicaliste et militant à RP s’est fait convoquer en novembre par la police suite à des tweets de soutien au peuple palestinien.

Pour Stéphane Sirot, cette vague de répression résonne comme une « revanche » du pouvoir après le mouvement de la réforme de retraites, le plus massif depuis mai 1968, notamment à l’encontre des « secteurs les plus mobilisés » à l’instar du dirigeant de la FNME CGT.

Au-delà des poursuites judiciaires, l’attaque se double d’une offensive patronale. C’est ce dont témoigne pour Mediapart Patricia Drevon, secrétaire confédérale chargée des questions juridiques à Force ouvrière : « Depuis six ou sept mois, nous observons de plus en plus de licenciements de salariés protégés, validés par l’inspection du travail ». Même son de cloche du côté de la sénatrice PCF, Silvana Silvani, pour qui « 67 % des syndiqués perce[vraient] leur engagement comme un risque professionnel ».

Une dynamique répressive qui s’est particulièrement illustrée au mois de janvier, avec le licenciement du secrétaire de l’Union Locale CGT de Roissy, Nicolas Pereira, viré par son entreprise Transdev, mais aussi avec la tentative du DRH d’InVivo Sébastien Graff de licencier Christian Porta, secrétaire de l’Union Locale CGT de Moselle et syndicaliste reconnu dans sa région.

Une offensive doublée par des attaques contre les conditions de travail et les droits des travailleurs

Corolaire de cette offensive antisyndicale, le gouvernement a également mené dès fin mars et début avril une offensive contre le droit de grève des salariés, avec les réquisitions de raffineurs en grève reconductible en plein temps fort du mouvement contre la réforme des retraites. Un précédent qui a ouvert une nouvelle porte au patronat pour réprimer les salariés et qui s’est déjà répété en décembre dernier, lorsque des grévistes d’ArcelorMittal ont été réquisitionnés lors d’une grève pour des augmentations de salaires.

Avec les Jeux olympiques en perspectives, pour lesquels Darmanin a promis de « saturer l’espace public de policiers » et rêve de limiter le droit de grève, la surenchère autoritaire se poursuit. Ces dernières semaines, en prenant appui sur le bashing anti-cheminots et en réaction à un mouvement de grève à la SNCF, la droite sénatoriale a déjà proposé une loi qui autoriserait le gouvernement à interdire les grèves 60 jours par an sur un décret. Le gouvernement, prenant le train en marche, a lui défendu de « sanctuariser » certaines périodes dans les transports où les grèves seront interdites. Sur fond d’ambiance de chasse aux syndicalistes combattifs, ce sont tous les droits des travailleurs qui sont visés.

Tout en marquant clairement un saut dans la répression des mouvements sociaux, cette offensive se double d’une offensive brutale contre les conditions de travail et le Code du travail, dont la toute dernière illustration est la volonté du gouvernement d’octroyer la possibilité aux petites et moyennes entreprises de déroger aux accords de branches.

De la même manière, et alors que l’inflation continue de grever le pouvoir d’achat des salariés, le gouvernement poursuit son offensive contre les plus démunis, à l’instar de la récente réforme de l’assurance chômage, de la suppression des Allocations de Solidarité Spécifique (ASS) ou encore de la réforme du RSA qui vient d’être étendue à 47 département ce premier mars. Cela dans un contexte où « la dégradation des conditions de travail est aujourd’hui une évidence », comme l’expliquait l’économiste Thomas Coutrot au journal Le Monde en décembre dernier..

Bruno Le Maire a annoncé de son côté un plan d’économie de 10 milliards d’euros et garantit par là de nouvelles saignées contre les classes populaires. En l’occurrence, c’est près de 700 millions d’euros de coupe budgétaire pour l’école, près d’un milliard d’euros en moins pour la recherche universitaire et 1,1 milliard d’euros de coupé pour le « travail et l’emploi ».

Pour les mois à venir, le gouvernement a également annoncé une loi Macron 2 tandis que le ministère de l’économie travaille sur une loi Pacte 2. Inspirées de lois passées durant le premier quinquennat Macron, elles promettent un véritable plan de guerre sociale, qui témoigne de la volonté de Macron de renouer avec son ADN historique, celui du rouleau compresseur néolibéral qui se donne pour objectif de rattraper le retard structurel de la France en termes d’attaques contre les travailleurs.

Un retard régulièrement dénoncé par le patronat, à l’image du président du MEDEF Sud en 2019, qui déclarait dans un billet consacré aux grèves dans les transports que « contrairement à la France, la plupart des pays qui nous entourent se sont dotés ces dernières années d’un important arsenal législatif pour se prémunir d’une telle situation et assurer la continuité des transports publics ». Et d’ajouter : « le gouvernement devra tôt ou tard faire preuve d’audace et d’autorité en s’inspirant des pays voisins ».

C’est le cas emblématique de l’Angleterre qui, dès les années 80 voyait Margaret Thatcher se faire élire avec un programme résolument antisyndical et contre le mouvement ouvrier. En 13 ans de mandat, elle ne promulgua pas moins de huit lois antisyndicales pour limiter considérablement le droit de grève. Aujourd’hui encore, l’Angleterre hérite de cet arsenal législatif et en janvier dernier, le gouvernement anglais annonçait une nouvelle loi antigrève historique visant à instaurer un « service-minimum » à de nombreux secteurs de l’économie.

Plus largement « la vague néolibérale » des années 80 a ouvert une période d’offensive généralisée contre les travailleurs et de mise au pas des syndicats. Aux Etats-Unis par exemple, c’est toute une doctrine antisyndicale qui se constitue comme un secteur à part entière de l’économie, « comprenant des consultants, des juristes, des psychologues du travail et des entreprises de gestion de crise ».

Sur un autre terrain, dans certains pays d’Europe comme l’Autriche, le Royaume-Uni, la Belgique, les Pays-Bas, l’Irlande et Malte, le droit de grève n’est toujours pas garanti par la constitution. En Allemagne, les fonctionnaires sont interdits de faire grève et seuls les travailleurs syndiqués ont le droit d’exercer leur droit de grève. En Italie, dans les secteurs jugés essentiels, la grève est tout simplement interdite pendant les périodes de vacances scolaires. En Espagne, un service minimum dans le ferroviaire est en vigueur depuis les années 80. Tout récemment, en Finlande, le gouvernement a annoncé une loi « paix au travail », proposant de limiter la grève à 24 heures…

C’est d’un tel arsenal anti ouvrier dont rêvent le gouvernement et le patronat français pour les classes populaires. A titre d’exemple, dans son livre La grève en France, Stéphane Sirot comptabilisait entre 1998 et 2002 « pas moins de onze propositions de loi [qui] ont été déposées au Parlement pour imposer (…) l’obligation légale d’un service minimum ». Ainsi, s’il a déjà fait de nombreuses tentatives en ce sens, une remise en cause plus frontale du droit de grève nécessiterait un saut supplémentaire dans l’offensive contre le mouvement ouvrier.

Face à la répression syndicale, il faut organiser la riposte !

Face à l’offensive en cours et à celle qui s’annonce, les directions syndicales ont misé sur un retour au « dialogue social » après la défaite de la réforme des retraites. Se refusant à proposer un plan de bataille permettant de construire un mouvement d’ensemble face au gouvernement, cette stratégie de pacification du mouvement social a ouvert un boulevard au gouvernement, qui a pu continuer à dérouler son agenda raciste et néolibéral ces derniers mois. Cette stratégie montre toujours plus son caractère délétère, tant le gouvernement joue en face la surenchère dans l’offensive.

Sur la question de la répression syndicale, les syndicats restent pour le moment l’arme au pied et se contentent d’accompagner sur le volet juridique les syndicalistes. Une stratégie inefficace tant la justice est une institution au service de l’ordre dominant. « C’est compliqué pour les syndicats, d’autant plus qu’ils sortent vaincus du conflit social contre la réforme des retraites. Le mouvement a échoué, et pour un mouvement qui échoue la répression est encore plus accentuée. Donc ces pratiques répressives sont aussi un écho de la faiblesse des syndicats » explique Stéphane Sirot.

Si la dénonciation de la répression syndicale et les mobilisations locales constituent un appui, celles-ci restent insuffisantes, alors même que des expressions de résistances ont lieu à la base et montrent la voie à suivre. Dans l’entreprise de Christian Porta, secrétaire de l’UL CGT Moselle, ses collègues sont en grève depuis trois semaines pour s’opposer à la tentative de licenciement dont il est la cible. A Roissy, plusieurs rassemblements intersyndicaux ont eu lieu pour exiger la réintégration du secrétaire de l’Union Locale. Dans le même genre, 90% des CDI d’un Carrefour dans les Hauts de France ont débrayé pour soutenir un de leur collègue, élu FO au CSE de l’entreprise et menacé de licenciement.

En dépit de l’absence d’appel à lutter contre la répression, une certaine combativité s’exprime, bien que son expression se limite à des luttes isolées, qui peinent à établir un rapport de force important pour obtenir des victoires. Dans ce contexte, briser l’isolement des syndicalistes réprimés en développant une coordination nationale contre la répression peut être une première étape pour construire une riposte ouvrière à la répression en cours.

Plus largement, cette lutte contre la répression devrait s’articuler à des revendications offensives et nécessaires dans la période, telle que l’augmentation générale des salaires et leur indexation sur l’inflation, ou encore le partage du temps de travail entre toutes et tous pour faire face à la remontée du chômage.

D’autant plus que la colère à la base est bel et bien présente aujourd’hui. En témoigne un sondage IFOP en date du 26 janvier, dans lequel 49% des français se disent « révoltés » tandis que 78% d’entre eux pensent qu’aura lieu dans les prochains mois une explosion sociale.

Dans le même sens, alors que dans beaucoup d’entreprises les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) ont eu lieu ou sont en cours, des grèves pour exiger des augmentations de salaire à hauteur de l’inflation se multiplient. Depuis la rentrée, des grèves ont éclaté à la SNCF et à la RATP, dans l’Éducation nationale, à la Poste, dans l’industrie comme chez ArcelorMittal, Alstom ou Safran, ou encore à EDF pour ne citer que certains secteurs. Si la majorité de ces grèves restent confinées à échelle locale et s’épuisent parfois en l’absence de perspective, celles-ci ne font que confirmer une colère latente.

Pour s’attaquer aux classes populaires, le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Face à un pouvoir radicalisé et déterminé à avancer son agenda néolibéral, il est plus que nécessaire pour l’ensemble des directions syndicales et des partis se revendiquant de gauche de faire front face à la répression. Une unité qui a commencé à s’exprimer autours du cas de Christian Porta, pour lequel une tribune de solidarité a réuni des figures telles que Sophie Binet, Frederic Lordon, Camille Etienne ou encore Mathilde Panot, et de nombreux militants syndicaux et politiques.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le géant a reçu une offre ferme d'achat de son activité de soupes liquides à marque Knorr en France de la part du groupe familial breton.

Le marché des soupes pèse près de 380 M€ à l'épicerie. Il affichait une croissance de 8,3 % en valeur en CAM P7/2023, selon Circana.

Le marché des soupes pèse près de 380 M€ à l'épicerie. Il affichait une croissance de 8,3 % en valeur en CAM P7/2023, selon Circana.

Unilever poursuit son désengagement industriel du marché Français. Après avoir fermé son site de production de soupes Knorr de Duppigheim (Bas-Rhin) en 2021, le géant devrait céder l’ensemble de son activité soupes liquides au groupe familial breton Sill Entreprises, encore majoritairement laitier. Ce dernier assurait déjà une partie de la production des soupes liquides Knorr depuis le 1er mars 2022 au sein de son unité de Plouvien, dans le Finistère.

Croissance profitable

Compte-tenu du faible dynamisme du marché des soupes industrielles, cette opération permettrait à l’activité Nutrition d’Unilever en France d’améliorer sa compétitivité, "en se focalisant sur ses axes de croissance profitables et ainsi investir et soutenir de façon plus durable ses marques", justifie Unilever dans un communiqué de presse. "Nous pensons, si la décision est prise, que Sill Entreprises serait le meilleur acteur pour prendre en charge ces produits à l’avenir et progressivement les intégrer dans son portefeuille d’activités", assure encore Angela Mejia, directrice générale du pôle Nutrition France d’Unilever.

Contrat de licence

Du côté de l’ETI bretonne, cette opération va permettre de consolider et de développer ses positions sur le marché des potages liquides en France "et plus généralement sur les produits végétaux", complète Sébastien Floc’h, directeur général de Sill Entreprises. L’opération pourrait aboutir au 3e trimestre 2024. D’après nos confrères des Echos, le contrat de licence de la marque serait conclu pour une durée de 8 ans, propulsant ainsi Sill Entreprises à la seconde place du marché français des soupes industrielles, derrière Liebig.

Fondé en 1962 à Plouvien (29), le groupe Sill Entreprises a réalisé l’an dernier 630 M€ de CA, dont 14 % avec son activité jus de fruits et soupe (marque La Potagère). "La diversification rend notre groupe plus résilient face aux crises", nous confiait Gilles Falc’hun, président du groupe, à l’occasion de sa distinction comme industriel de l’année à l’occasion des Trophées de l’innovation 2023.

Publié par www.lsa-conso.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« C’est du jamais-vu » : Grève massive des conducteurs de bus de Lacroix pour les salaires

Depuis lundi 26 février, près de 90 %, des conducteurs de bus de l'entreprise Cars Lacroix dans le 95 sont en grève pour réclamer des augmentations de salaires. Cette première grève depuis 70 ans pour l'entreprise, s'est arrêtée ce mercredi après trois jours et pourrait repartir dans les prochaines semaines.

Transports

Crédits photo : Révolution Permanente

C’est une première depuis 1952 pour l’entreprise Cars Lacroix dans le Val d’Oise (95). Depuis ce lundi 26 février, 90 % des conducteurs de bus sont en grève pour réclamer des augmentations de salaires. Alors que l’inflation persiste, ils réclament 5 % d’augmentation et 600 euros de prime. Selon les salariés mobilisés, le mouvement devrait s’arrêter ce mercredi, mais il pourrait repartir le mois prochain en étant plus préparé.

À l’origine de la colère, ce sont des salaires qui ne suivent pas l’inflation tandis que les conditions de travail se dégradent. « On est la suite aux NAO (négociations annuelles obligatoires) qui se sont mal passées. On a vu le bénéfice exorbitant de cette entreprise qui ne nous laisse que des miettes. Il y a un ras de bol complet » expliquent ainsi les délégués syndicaux CGT et CFTC. En effet, alors que l’inflation sur l’année 2023 a été de 4,9 % avec les prix alimentaires qui ont augmenté de 11,8 % en moyenne, la direction a proposé une hausse des salaires de seulement 3,9 % dans le cadre des NAO 2024, entérinant ainsi une perte de « salaire réel » pour les salariés du groupe.

Face à cette annonce, la colère a rapidement explosé dans le groupe WhatsApp des conducteurs de bus dont les salaires oscillent autour des 1600 euros nets. Trois des quatre organisations syndicales (CGT, FO, CFTC), poussées par la jeune section CGT créée il y a un seulement un an, ont alors déposé un préavis de grève. Ce lundi, jour de rentrée des classes, ce sont plus de 160 des 180 conducteurs en CDI (hors arrêts-maladies) qui se sont mis en grève.

Devant l’entrée du dépôt, de nombreux grévistes dénonçaient des conditions de travail qui ne cessent de s’empirer, comme le décrit Christopher : « On a jusqu’à 14 h d’amplitude, certains collègues travaillent de 7 h à 21 h sans pouvoir rentrer chez eux pendant leur pause à cause du prix de l’essence. Récemment, de plus en plus de chauffeurs craquent et sont en arrêt-maladie, parfois pendant un à deux ans ».

Effectivement, ces dernières années, le nombre d’arrêts-maladies a explosé dans l’entreprise, alors que dans les années 2010, il n’y en avait jamais plus de 20, actuellement, ce sont plus de 40 chauffeurs qui sont arrêtés tandis que certains mois ce chiffre frôle la soixantaine.

Après la récente vague de grèves dans les transports en Île de France fin 2023 pour des augmentations de salaires et de meilleurs conditions de travail, c’est une nouvelle grève locale qui vient d’éclater dans le 95. Plusieurs ex-grévistes de Keolis Montesson se sont ainsi déplacés pour venir soutenir leurs collègues et partager leur expérience : « On est venus soutenir nos collègues de Lacroix, ils vont connaître les mêmes choses que nous qui avons fait 6 semaines de grève reconductible. Il faut que tout le transport se lève pour suivre ce mouvement-là et l’inscrire dans la durée ! ». Un discours juste qui permettrai de dépasser l’isolement de ces grèves locales.

Si le mouvement s’arrête ce mercredi, celui-ci pourrait néanmoins redémarrer en mars selon les grévistes, en étant mieux organisé avec notamment la mise en place d’une caisse de grève en ligne. Alors que, dans les bureaux, la direction joue la sourde oreille, il faut faire jouer le rapport de force et s’organiser pour inscrire le mouvement sur la durée, seule méthode à même de faire plier le groupe Lacroix.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Grève : l’usine Bosch de Mondeville à l’arrêt contre la menace de suppression d’emplois

Depuis hier, l'usine Bosch de Mondeville dans le Calvados est à l’arrêt dans le cadre d'une grève contre le rachat de l’usine qui annonce d’ores et déjà des licenciements et une dégradation des conditions de travail, alors que Bosch a engrangé 92 milliards d’euros l’année dernière.

Métallurgie

Crédit photo : Bosch Mondeville

Environ 400 salariés de l’usine Bosch de Mondeville, près de Caen, sont en grève depuis ce mardi à 6h. Près de 80% des salariés de cette usine de pièces automobiles - qui en compte aux alentours de 500 - ont donc cessé le travail, afin de manifester leur opposition au rachat de l’usine. Une mobilisation d’une très grande ampleur, dans une usine qui n’avait pas connu de mouvement depuis plusieurs décennies.

Les travailleurs manifestent en effet leur opposition au plan de revente de leur usine, prévue dans les mois qui arrivent. L’intersyndicale SUD industrie, CFTC métallurgie, CFDT et CFE-CGC, à l’initiative de la grève, rapporte ainsi que la direction de l’entreprise propose deux repreneurs potentiels : « Mutares et Telma. Cela ne nous convient pas. » Raison pour laquelle il a été décidé de « [bloquer] les entrées dans l’usine ». Pour l’heure, la grande majorité des travailleurs participent à la grève, avec pour conséquence que « toutes les lignes de production sont à l’arrêt ».

Les travailleurs s’opposent en effet dans la grande majorité à cette revente, non seulement parce qu’elle se fait sans leur accord, sur des bases totalement floues, mais également parce qu’elle s’accompagne d’un plan de compression des effectifs. Ce sont ainsi cent emplois qui seront supprimés dans les mois qui viennent « en trois vagues : le 1er mars, le 1er mai et le 1er juillet ». En parallèle, l’entreprise menace de fermer complètement le site si elle ne trouve pas de repreneur, espérant ainsi convaincre les travailleurs d’accepter une dégradation de leurs conditions de travail si ils ne veulent pas perdre leurs emplois.

Bosch a pourtant réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 92 milliards d’euros. La liquidation de l’usine de Mondeville n’intervient donc pas en raison d’une crise ou de difficultés financières de l’entreprise, mais s’inscrit au contraire, selon le délégué syndical CGT Laurent Dorian, dans un objectif de « délocaliser la production dans les pays de l’Est, voire en Inde » afin d’accroître les profits engrangés par les actionnaires de la compagnie.

Les salariés exigent donc pour l’heure le droit d’intervenir dans le choix de repreneur que fera la direction et dans les détails de l’accord que Bosch scellera avec le nouveau propriétaire. Estelle Schneider, représentante du personnel, explique ainsi qu’ « il faut absolument que le groupe redéfinisse les contours du projet, qu’on se remette autour de la table. Et surtout, aujourd’hui, c’est la demande de tous les salariés : que la direction nous assure qu’ils n’iront pas à l’encontre de la volonté des salariés », une revendication partagée par Mickaël Juraschek, représentant syndical Sud Industries : « On doit avoir le choix, tout simplement ».

Surtout qu’une des entreprises proposées pour reprendre l’usine, Mutares, a un triste palmarès. Estelle Schneider explique ainsi que « toutes les usines et magasins Lapeyre employaient environ 3500 salariés. Ces 3500 salariés sont passés sous pavillon Mutares et depuis, ils vivent un désastre dans des conditions sociales très difficiles, ce sont des fossoyeurs de la question sociale ».

A l’heure où les profits du patronat s’accumulent aux dépens des conditions de travail et des salaires, ce genre de mouvement, qui met à l’arrêt une usine entière, permet de rappeler une vérité indéboulonnable : sans les salariés, les patrons sont totalement impuissants.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Publié par Luttesinvisibles

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Un dirigeant de la CGT convoqué à la gendarmerie pour un collage d’affiches sur une poubelle

Philippe Vivien de la CGT de Falaise (Calvados) a été convoqué le jeudi 22 février à la gendarmerie après une plainte déposée par un élu local LR pour collage d’affiches sur des containers à bouteilles. Une attaque qui s’inscrit dans une offensive anti-syndicale générale dans le pays.

Répression syndicale

Crédits photos : Philippe Vivien

Le jeudi 22 février à 16 h 30, Philippe Vivien, membre de la commission exécutive de l’Union Locale CGT de Falaise (Calvados), a été convoqué à la gendarmerie suite à une plainte pour avoir « collé des affiches sur des containers ». Philippe est syndiqué à la CGT depuis 35 ans, et il a travaillé pendant 40 ans chez PSA-Stellantis. Il nous a raconté comment six gendarmes sont venus à l’entrée de la brigade pour ouvrir la barrière. « C’était comme si j’avais commis un crime : ils ont pris les empreintes de tous les doigts, un relevé ADN et la grandeur de mes godasses ». L’entretien avec l’adjudant-chef a duré « une bonne heure », au cours duquel il lui a été annoncé que la procédure irait chez le procureur de la république qui décidera des suite à donner. « Ils peuvent très bien donner une amende au syndicat, ce qui remettrait le feu aux poudres ».

Si aucune personne venue le soutenir n’a pu l’accompagner dans la gendarmerie, ils étaient quand même une cinquantaine à l’attendre devant en solidarité : des camarades de l’union CGT Retraités de Falaise, d’autres de Lisieux et le secrétaire général de l’union départementale CGT du Calvados Allan Bertu. C’est le maire LR de la commune de Vignats et vice-président de la communauté de communes Kevin Dewaële qui a déposé une plainte contre le syndicaliste après l’avoir photographié en train de coller dans le centre-ville de la Falaise le 17 août dernier. À Ouest-France, l’élu affirme « sans parler du coût, une affiche en appelle d’autres et cela donne l’impression d’un manque d’entretien et [...] favorise le dépôt d’autres déchets ».

Philippe dénonce quant à lui le manque d’emplacement d’expression dans la ville : « Si on a été amenés à coller en sauvage, c’est parce qu’actuellement, ce n’est pas qu’il y a en pas assez, c’est qu’il y en a pas du tout ! J’ai demandé qu’on ait une rencontre avec le maire de Falaise pour nous attribuer des emplacements pour pouvoir coller. On sait très bien qu’il ne le fera pas, donc dans ces cas-là, il y aura des collages sauvages. ». Dans cette affaire, Philippe est le bouc émissaire d’une répression qui vise l’ensemble du syndicat. « En moyenne, je fais un collage tous les trois mois, mais ce que j’ai dit à l’adjudant, c’est que c’est le collectif de l’UL de Falaise qui organise les collages. » nous raconte Philippe, dont cette procédure d’intimidation n’a pas entamé la détermination : « En novembre et décembre, nous avons les élections syndicales dans les TPE. Croyez-moi que je vais tout faire pour mener une campagne à bien, de façon à mobiliser les salariés des petites et moyennes entreprises pour pouvoir les appeler à voter CGT ».

« C’est une attaque contre l’union locale CGT de Falaise, et même contre toute la CGT. Comme ailleurs en France c’est purement de la répression anti-syndicale »

Cette attaque n’est pas la première de la municipalité contre les activités de la CGT. « Quand on fait les distributions à Leclerc et Tartefrais, neuf fois sur dix, on nous envoie les vigiles, la police municipale voire même les gendarmes ». Philippe Vivien a compris qu’à travers lui, c’est le syndicat qui est visé et son implication dans les mobilisations sociales de ces derniers mois : « Falaise était une usine pilote sur le plan national pour les manifestations sur les retraites. On n’a pas désarmé. À ce moment, on faisait deux collages par mois avec deux voitures différentes, on a jamais eu de souci et on collait sur les fameux containers. Le rassemblement du 1er mai on l’a fait l’année dernière à Falaise, et je compte bien en refaire encore un autre d’une plus grande ampleur. Depuis le mouvement des retraites la CGT a plus de 400 nouvelles adhésions sur le département. Le gouvernement, les préfets et les maires, ce qu’ils veulent, c’est affaiblir la CGT. Mais ils ne vont pas l’affaiblir longtemps ! Ils voient qu’à Falaise l’union locale vit ».

Dans le département, les attaques contre les syndicats se multiplient. La semaine avant sa convocation, Philippe avait participé aux côtés de plusieurs autres cégétistes à l’envahissement du conseil municipal de Condé-en-Normandie pour protester contre l’expulsion pure et simple de l’union locale CGT de Condé du local qu’elle occupe depuis plus de vingt ans, sans qu’aucune solution ne soit proposée par la mairie.

Signe de ce climat d’offensive anti-syndicale, Philippe évoque aussi les travailleurs de l’aéroport de Roissy « en pleine bagarre contre la répression syndicale » suite au licenciement du secrétaire de l’union locale. « Ils nous ont tous dans le collimateur pour démobiliser la CGT sur le plan des attaques et des régressions sociales ». Face à la multiplication des cas de répression syndicale dans le pays, l’heure n’est plus au dialogue social avec le gouvernement ou les patrons, mais à la préparation d’une riposte de l’ensemble des travailleurs !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Vomi par la majorité du peuple français, très récemment bousculé comme aucun autre président de la République au salon de l'agriculture, incapable de formuler de manière cohérente une solution à l'actuelle crise des agriculteurs (sacrifiés soit dit en passant par la politique de soutien inconditionnel du régime de Kiev) Macron croit sans doute pouvoir trouver une compensation en pratiquant une surenchère mortifère à propos de la guerre en Ukraine.

Puisqu'il envisage en fait de nous entraîner dans une guerre directe avec le peuple russe en n'écartant pas la présence de troupes au sol occidentales -donc aussi françaises - pour tenter d'évter la débâcle de Zelenski qui se dessine.

IRRESPONSABILITE !

Plus que jamais nous devons exiger des négociations, une solution politique, l'arrêt de la fourniture d'armes qui ne fait qu'attiser l'incendie et une sortie de l'OTAN qui n'a jamais constitué un instrument de défense !

En exigeant aussi dans l'immédiat l'ouverture d'un débat au Parlement face à un président irresponsable doté par la constitution de pouvoirs exorbitants hors de tout véritable contrôle !

 

 

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Le Figaro

Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron annonce la création d’une «coalition» pour fournir des «missiles et bombes»

 

Emmanuel Macron a listé cinq «catégories d'actions» faisant consensus : le cyber-défensif; la coproduction d'armements, de capacités militaires et de munitions en Ukraine ; la défense de pays menacés directement par l'offensive en Ukraine, comme la Moldavie ; la «capacité de soutenir l'Ukraine à sa frontière avec la Biélorussie avec des forces non militaires» et les opérations de déminage.

«Rien ne doit être exclu»

De plus, l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne doit pas «être exclu» à l'avenir, a affirmé lundi Emmanuel Macron, estimant néanmoins qu'il n'y avait «pas de consensus» à ce stade pour cette hypothèse. «Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre», a expliqué le chef de l’État.

Le chef de l'Etat n'a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une «ambigüité stratégique que j'assume». Mais «je n'ai absolument pas dis que la France n'y était pas favorable», a-t-il prévenu. «Je ne lèverai pas l'ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options», a-t-il ajouté.

Cette option n'avait jusque là jamais été mentionnée par la France. Interrogé à la sortie de la réunion à l'Elysée, le premier ministre néerlandais Mark Rutte a lui assuré que cette question de l'envoi de troupes au sol n'avait pas été à l'ordre du jour. «Beaucoup de gens qui disent Jamais, jamais aujourd'hui étaient les mêmes qui disaient Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée il y a deux ans», a néanmoins poursuivi Emmanuel Macron. «Ayons l'humilité de constater qu'on a souvent eu six à douze mois de retard. C'était l'objectif de la discussion de ce soir: tout est possible si c'est utile pour atteindre notre objectif».

Le président français a néanmoins rappelé que les alliés de l'Ukraine n'étaient «pas en guerre avec le peuple russe», mais qu'ils ne voulaient «simplement pas les laisser gagner en Ukraine».

Soutenir l’effort de guerre

Plusieurs pays européens soutiennent l'initiative tchèque pour que l'UE achète des munitions hors d'Europe pour davantage soutenir l'effort de guerre ukrainien, ont déclaré des participants à une réunion sur l'Ukraine lundi à Paris. «L'initiative tchèque jouit d'un grand soutien de la part de plusieurs pays», a déclaré le premier ministre tchèque Petr Fiala à la sortie de cette réunion qui a rassemblé au palais présidentiel de l'Élysée plus de 25 pays alliés de Kiev.

«C'est un message très fort envoyé à la Russie», a déclaré le dirigeant, assurant que quinze pays étaient prêts à rejoindre cette initiative qui vise à répondre à la pénurie de munitions, notamment d'obus d'artillerie, pour l'Ukraine. Le premier ministre néerlandais Mark Rutte a affirmé que son pays contribuerait au plan tchèque à hauteur de «plus de 100 millions d'euros» et que «d'autres pays allaient suivre» cette voie. «Sur les munitions, il y a cette très bonne initiative tchèque qui consiste à acheter des munitions et des obus à travers le monde pour l'Ukraine», a expliqué M. Rutte.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

InVivo : « L’homme le plus puissant de l’agriculture française » n’aime pas les syndicats

La semaine dernière, Challenges dressait le portrait de Thierry Blandinières, PDG du groupe InVivo. Celui-ci est décrit comme un businessman assoiffé de croissance et d’acquisitions, sans mentionner les méthodes de répression syndicale du groupe.

Agrobusiness

« L’homme le plus puissant de l’agriculture française » : la formule qui figure dans le titre de l’article de Challenges en dit long sur la passion de la presse patronale pour le PDG du groupe InVivo. Dans un article publié la semaine dernière, le journal revient sur le parcours et le projet d’un patron de l’agrobusiness qui, contrairement aux agriculteurs, ne connaît pas la crise.

Soulignant les valeurs de ce patron fan de rugby, et la success story de InVivo, dont Thierry Blandinières a été nommé PDG en 2014 après un début de carrière dans les multinationales et l’agro-alimentaire (Procter & Gamble, Madrange, Labeyrie), le texte insiste sur l’ambition du groupe de devenir une véritable multinationale. Non sans un certain cynisme, l’article note à ce titre : « au moment où les agriculteurs manifestent leur colère partout en France, le contraste est saisissant avec ce patron conquérant qui lance des OPA à plusieurs milliards d’euros, capable de faire un séjour éclair à Edimbourg pour assister à un match du Tournoi des Six Nations. »

Parmi les illustrations de ces ambitions, le rachat du groupe Soufflet pour 2,2 milliards en 2021, le rachat du groupe United Malt pour 1,1 milliards en 2023, et la tentative, finalement avortée, de se positionner récemment pour le rachat du groupe Casino. Pour cette dernière opération, InVivo s’était positionnée aux côtés de figures du capitalisme français comme Xavier Niel et Mathieu Pigasse, qui ont déjà investi en 2022 dans la branche « grande distribution » du groupe, formant Teract.

Si Challenges ne manque pas d’évoquer les épreuves vécues par le PDG, diplômé de HEC et de l’ESC Nantes, et de célébrer l’ambition d’un PDG présenté comme un prédateur pour lequel « les proies ne manquent pas », il fait en revanche l’impasse sur d’autres aspects du groupe. D’abord, la réalité anti-écologique derrière la vitrine verte d’un groupe qui a perdu en 2020 son procès en diffamation contre Greenpeace qui l’accusait « d’empoisonner les agriculteurs ». Ensuite, les méthodes anti-syndicales déployées dans le cadre de l’offensive en cours chez Neuhauser, boulangerie industrielle appartenant au groupe Soufflet.

Dans cette entreprise, InVivo a demandé le licenciement du délégué syndical central CGT, Christian Porta, sur la base d’un dossier de « harcèlement moral » envers la direction qui apparaît clairement comme une tentative de se débarrasser d’un militant combatif, ayant permis d’arracher de nombreux acquis pour les travailleurs de Neuhauser. Dossier calomnieux, comme le dénonce la CGT, attaques sur les réseaux sociaux de la part d’un DRH ouvertement anti-écolos, condamnation par la justice pour entrave au droit syndical, acharnement à tenter d’aller au bout d’un licenciement refusé à l’unanimité par les syndicats de Neuhauser, voilà l’autre face du groupe InVivo qui mériterait d’être explorée…

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Salauds de pauvres!

Selon le journal, le président de la République se serait adressé ainsi aux syndicalistes du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), lors d’une réunion à l’Élysée le 15 février.

 

Contacté par LCI, l’Élysée dément catégoriquement ces propos.  Mais le vice-président du Modef Raymond Girardi déclare dans la Marseillaise: "Oui, nous y étions plusieurs et je confirme bien que nous avons entendu cela. (...) Et pour nous le sujet n’est pas la répartition des achats pour les faibles revenus. Les produits de qualité doivent être à la disposition de tous."

De son côté, l’AFP a interrogée Lucie Illy, autre vice-présidente du Modef présente à la réunion. Elle rapporte des propos dont "le fond est le même". Emmanuel Macron a dit que ’’bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France, on peut se passer d’un abonnement (télé) pour se payer des pommes bio". Et Lucie Illy de poursuivre : "Quand on travaille et qu’on gagne le Smic, c’est dur de s’entendre dire de choisir entre bien manger et les loisirs".

Le Modef, fondé en 1959 par des exploitants agricoles soucieux de progrès social dans l'agriculture, défend les petits et moyens exploitants contre les propriétaires partisans d'une agriculture productiviste et de concentration des exploitations dans le cadre de la Politique agricole commune dont se réclame les syndicats patronaux Fnsea et Ja.

La disparition de centaines de milliers de petites exploitations à partir des années 1980 a entrainé un recul électoral du MODEF et sa marginalisation dans les départements de grande culture. Il subsiste dans les départements de petite céréaliculture, d'élevage, de viticulture ou de culture de fruits et légumes, et en Outre-mer. Lors des élections des chambres d'agriculture en 2007 le MODEF a recueilli 2,6 %. Il est présidé depuis par Pierre Thomas, éleveur dans l'Allier.

Au salon de l'Agriculture, le MODEF n'a pas participé à la "mise en scène", dans une salle privatisée, entre l'ex-banquier d'affaires réélu à l'Elysée et des équipes des syndicats patronaux productivistes, tous éloignés des modèles agricoles alternatifs, de la transition écologique et du revenu décent du travail des agriculteurs.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : 

La grève de cinq jours des personnels de la tour Eiffel a conduit la société d’exploitation à annoncer un investissement de 380 millions d’euros jusqu’en 2031.

 

Des personnels contraints à se mettre en grève pour obliger leur direction et les actionnaires à mettre les moyens afin de sauvegarder l’outil de production. Tel est le mouvement de grève peu commun auquel se sont astreints les salariés de la tour Eiffel durant cinq jours, à l’appel de leurs syndicats CGT et FO.

Grâce à cette action, la Dame de fer est assurée de rester en bon état et le public, de visiter le monument en toute sécurité. Dans un communiqué publié samedi, la société d’exploitation (Sete) s’engage à « un investissement ambitieux de 380 millions d’euros jusqu’en 2031, notamment pour les travaux et l’entretien du patrimoine de la tour », ainsi que « la poursuite de la 20e campagne de peinture et l’engagement de la suivante ».

L’accord prévoit aussi un « point de suivi du modèle économique », « des investissements de travaux et des recettes de la société » tous les six mois. Fortes de cette victoire, la CGT et FO affirment : « Nous resterons mobilisés pour défendre le monument jusqu’à obtention d’un modèle viable. »

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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